Posté par congoleo le 12 juillet 2011

Le ministère des Transports et voies de communication a mis sur pied, lundi 11 juillet, une équipe pour enquêter sur les circonstances du crash du Boeing 727 de Hewa Bora survenu le vendredi 8 juillet à Kisangani. Les enquêteurs ont retrouvé, le même jour, les deux boîtes noires sous les décombres de l’appareil. Ces boîtes noires ont été remises au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kisangani.
Elles seront ensuite envoyées aux services de l’aviation civile pour décryptage. Un enquêteur a affirmé que l’une des deux boites noires a été légèrement endommagée. Les contrôleurs aériens en poste au moment du crash ont été soumis à un premier interrogatoire pendant toute la nuit de lundi au parquet de grande instance de Kisangani. L’équipe d’enquêteurs est composée des :
- inspecteurs du ministère des Transports et voies de communication
- experts de la Régie des voies aériennes (RVA) et de l’aéronautique civile
- officiers de police judiciaire du parquet de grande instance de Kisangani
Radio Okapi.net
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Posté par congoleo le 12 juillet 2011
Le ministre provincial de l’environnement du Katanga, Félix Kabange, a ordonné la fermeture de cinq hôtels situés dans la commune de la Kenya à Lubumbashi pour non respect des conditions hygiéniques et d’hébergement. Cette fermeture intervient une semaine après la campagne d’inspection des hôtels initiée par le ministère provincial de l’Environnement.
La campagne d’inspection des maisons de passage a débuté depuis une semaine, c’est dans ce cadre qu’intervient la mesure a déclaré le bourgmestre de la commune. L’hôtel caprices, Kisanga, Equinoxe, No stop et violet sont des victimes de cette mesure. Félix Kabange, ministre provincial de l’environnement affirme que ces maisons de passages ne respectent pas des conditions hygiéniques et d’hébergement requises.
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Posté par congoleo le 9 juillet 2011

La Fête de la Musique a été célébrée à travers le monde le 21 juin. Elle est actuellement célébrée dans une centaine de pays. Divers festivals de musique locaux qui se déroulaient ce jour participent aujourd’hui à cette fête populaire. A Lubumbashi, c’est l’Alliance Française de Lubumbashi qui lance le ton pour cette année 2011. Artistes musiciens du style Rap, Hip-Hop, Rumba et tant d’autres, ont tous défilé sur le podium. Chansons de joie, refléxion, de conscientisation et sensibilisation ont été scandaient. « … c’est pour nous la seule journée mondiale où nous éduquons par musique… », déclare Sando Marteau, un des artistes musiciens de Lubumbashi. Autre fois connue aussi sous le nom World Music Day (Journée Mondiale de la Musique) bien que le nom français soit aussi souvent utilisé dans certains pays anglophones (en même temps que Make Music!, traduction littérale de « Faites de la musique ! ») ou germanophones, ou bien sous des noms traduits littéralement comme Fiesta de la Música (espagnol), Festa della Musica (italien), Święto Muzyki (polonais), Praznic Musike (bosnien) ou encore Dünya Müzik Günü (turc), elle est aujourd’hui un véritable rassemblement culturel.
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Posté par congoleo le 16 juin 2011

Jamais après plusieurs décennies, le Katanga n’a connu une telle personnalité à la tête de la province. En effet, depuis son investiture en 2006, Moïse KATUMBI, aujourd’hui gouverneur de province, a réussi alors que beaucoup ne lui avaient pas accordé de chance à l’entame de son mandat. Pour plusieurs Katangais, la réalité a rattrapé le rêve. Moïse KATUMBI, en fervent serviteur, a su redonner la fierté du peuple congolais en général et Katangais en particulier. «… c’est le meilleur Gouv qu’on a dans le pays. », a affirmé l’ambassadeur itinérant Augustin KATUMBA MWANKE, lors d’une de ses visites de certaines réalisations du gouvernement KATUMBI. Pendant 5 ans il a maintenu le cap de 5 chantiers prônés par le Chef de l’Etat : routes en réhabilitation, hôpitaux et écoles en construction, plusieurs initiatives aussi louables allant dans le sens de l’amélioration de l’énergie et la vie sociale des ses administrés. Nombre de réalisations sont à son actif. KATUMBI CHAPWE a su donc hissé l’étendard de la province au plus haut niveau.
En sportif incontestable, Moïse n’a jamais lésiné sur le moyen pour satisfaire le commun de mortel congolais. Ainsi, à la fin de son mandat et à l’approche d’un nouveau scrutin, les yeux des Katangais sont de nouveau tournés vers celui qui a redonné l’espoir où le désespoir avait pris place. Tous ne jurent que par sa reconduction, un nouveau mandat pour parachever ce qui a été amorcé. Ce qui pousse certains administrés à prendre déjà position au cas où leur leader ne postulait pas. «s’il ne le faisait pas, il nous verra passer nuit dans la cour de son domicile », dixit un citadin Lushois.
Que dire des autres positions prises en coulisse par la population du Katanga ?
Congoleo
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Posté par congoleo le 3 juin 2011

Résolument engagée à soutenir les actions et initiatives pour le développement de la RDC en générale et de la province du Katanga en particulier, l’ASBL Objectif 2011, a fait don d’un nouvel équipement de travail aux membres de la brigade provinciale d’assainissement. Bottes, combinaisons, casques et autres, ont été réceptionnés à la mairie de Lubumbashi par le coordonateur provincial de ladite brigade. Une action appréciée par la population, qui a été, pendant longtemps, exposée à des maladies causées par l’insalubrité.
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Posté par congoleo le 30 mai 2011

Sous l’initiative de l’Association des jeunes et étudiants chrétiens, AJEC, une soixantaine des jeunes de différents mouvements se sont réunis à Lubumbashi, afin de réfléchir sur les stratégies utiles pour lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes. Sous le thème : « les violences faites aux femmes : cas de
la RDC », les jeunes de cette association et ceux d’autres plateformes juvéniles se sont attardé sur les différentes actions à mener pour combattre ce phénomène social en croissance. Au cours de cette rencontre, avec l’appui du bureau conjoint de la mission des nations unies pour la stabilité au Congo (MONUSC0) de droits de l’Homme, les jeunes ont maîtriser quelques notions sur les faits infractionnels vis-à-vis de la loi congolaise, principalement les violences sexuelles qui sont sévèrement réprimées par le Code Pénal congolais.
Pour une bonne appréhension des violences faites aux femmes, une boîte à images a été exploitée par la représentante de la maison Anuarité de Lubumbashi, ensemble avec les participants. Mettre à l’abri la femme contre toutes les formes de violences faites à son égard, savoir dénoncer toutes les violences à l’égard des femmes, c’est de cette manière que l’AJEC compte lutter contre ce fléau qui ronge la société congolaise.
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Posté par congoleo le 23 mars 2011
La grande fête de la francophonie a été vécue ce samedi 19 mars 2011 à l’Alliance Française de Lubumbashi. Tout a commencé par l’arrivée des invités, suivi de celle du Diraf et autres membres du conseil d’administration.
Dans son mot de circonstance, Mr Alexi TULUME, le chargé de la culturel à l’Alliance Française de Lubumbashi, a circonscrit le cadre de la manifestation, tout en faisant lecture du message du secrétaire général de la Francophonie, qui a dédié cette journée à la jeunesse.
Quelques temps forts ont marqué cette manifestation, notamment ; le jeu de vocabulaire et de scrabble. « … je suis heureux de prendre part à l’organisation de cette journée. C’est pour moi une occasion de mettre en exergue la langue Française qui semble perdre du terrain au profit de l’Anglais », déclare Mr Erick Pashako qui a remporté au jeu de vocabulaire.
Puisque c’était une fête, la Harpe, une école de musique affiliée à l’Alliance Française de Lubumbashi, a dû agrémenté la journée au rythme de la musique Française. Pour ponctuer la journée, quelques prix ont été remis aux différents lauréats qui se sont distingués aux jeux organisés.
Joignant l’utile à l’agréable, un cocktail a été servi à l’assistance en fin de la manifestation.
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Posté par congoleo le 5 août 2010

Parmi les solutions proposées à ce jour face au Sida en République démocratique du Congo : la prière. Nombreux pasteurs proposent une guérison miracle à qui le veut, souvent en échange de quelques billets de banque ou autres biens en nature. De nombreux séropositifs abandonnent carrément le traitement médical et certains clament haut et fort leur « guérison » par la prière.
Les agents des services spécialisés dans la lutte contre le SIDA se plaignent de cet état des choses. Le nombre de ceux qui laissent tomber les traitements antirétroviraux pour attendre un hypothétique miracle s’accroit à une vitesse vertigineuse. Plusieurs médecins de différents centres de Lubumbashi ont affirmé que 80% de ceux qui abandonnent le traitement antirétroviral le font pour se tourner vers la prière. Les autres sont butés à des problèmes de transport et à de difficultés d’accès aux centres spécialisés.
Problème : les discours des pasteurs ont visiblement plus d’écho que les campagnes de sensibilisation et de prévention contre le VIH. La population congolaise ayant perdu foi en ses gouvernants se tourne vers Dieu et la prière. L’utilisation du préservatif étant considérée comme un péché par les églises et le miracle comme solution pour les malades, le sida a encore de beaux jours chez nous.
Congoleo
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Posté par congoleo le 29 juillet 2010

Chasse acharnée depuis un temps contre la boisson alcoolique indigène, « Lutuku ». Les éléments de la police et les autorités de la province du Katanga veulent lutter contre l’acheminement de ce breuvage à forte dose d’alcool d’autres provinces vers le Katanga. Souvent situées derrière des demeures des quartiers périphériques de Lubumbashi, noircies par la fumée permanente, des installations rudimentaires de distillation d’alcool servent de lieu de retraite pour plusieurs Lushois. Par dizaines, des jeunes désœuvrés, des employés journaliers de diverses usines, des travailleurs d’entreprises publiques insuffisamment et irrégulièrement rémunérés se fixent rendez-vous sous des paillotes, dans des cabanes destinées à la consommation de l’alcool indigène appelé « Lutuku ». Là toutes les affaires se discutent: sport, politique, vies privées des personnes connues, … et beaucoup plus fréquemment, la bagarre clôture les causeries de ceux qui ne savent trouver un compromis après leur discussion.
Les maisons de Lutuku sont généralement tenues par des femmes souvent assez âgées, divorcées, veuves ou en mal de ressources et positionnement financier pour les charges qu’elles supportent. Elles gagnent leur pain quotidien au prix de la destruction de leurs yeux par la fumée des bois, des propos souvent désobligeants à supporter de la part des clients et des risques d’actes de vandalisme caractérisant les consommateurs du Lutuku. « la distillation et la vente du Lutuku est devenue ma seule source pécuniaire pour subvenir aux besoins de mes six enfants depuis la mort de leur père« , confirme Mamu Mwadi, cette veuve que j’ai trouvé derrière sa maison en pleine opération de distillation. Les autorités publiques ont plusieurs fois décidé de faire cesser ces activités à cause de leur nuisance sur la santé des consommateurs et fabricants, ainsi qu’à cause de leur trouble quant à l’ordre public. mais ces derniers ont fait fi de tout. «lorsque je prend l’alcool Lutuku, je me sent soulagé et même déchargé de tous problèmes qui me semble être difficiles à résoudre à cause de mes maigres moyens« , révèle Mr Bruno Kankolongo, fidèle client de Mamu Mwadi.
Quoi de plus souhaitable pour le buveur de pouvoir noyer ses soucis dans l’alcool à 250 Francs Congolais, soit près de 0,3 $US, si sa santé est hypothéquée?
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Posté par congoleo le 29 juillet 2010

La ville de Lubumbashi compte un bon nombre tenanciers des pharmacies qui n’ont pas qualité et compétence pour exercer la profession de pharmacien. Certains vendeurs des produits pharmaceutiques ne sont même pas capables de lire une ordonnance prescrite par un médecin.
Ceux qui ont reçu une formation appropriée tirent la sonnette d’alarme, mais en vain. « Les pharmaciens improvisés doivent arrêter car ils mettent des vies humaines en danger », déclare Mr. Nico Mwabilayi, pharmacien de formation. « Il faudrait qu’ils soient formés pour acquérir les compétences nécessaires », ajoute-t-il.
Implantées dans plusieurs coins de la ville, ces pharmacies de fortune ouvrent leurs portes tôt le matin les ferment tard dans la nuit. On y retrouve généralement des produits d’appoint comme l’Aspirine ou encore le Paracétamol. Pour quelques billets de plus, on peut même se procurer des produits normalement soumis au strict accord d’un médecin, sans avoir besoin d’exhiber quelconque ordonnance.
A Lubumbashi comme ailleurs en république démocratique du Congo, il n’y a pas besoins d’autorisations pour ouvrir une pharmacie. Tout le monde peut se lancer dans la vente de médicaments. Il suffit d’avoir de quoi acheter des produits pharmaceutiques chez les grossistes et ensuite les revendre au détail aux gagnepetits. Ainsi, des changements de carrière spectaculaires s’opèrent régulièrement. Aucune surprise donc lorsqu’un maçon ou encore un mécanicien se reconvertit en pharmacien.
« Ce n’est pas si compliqué que ça comme métier. Il suffit de lire ce qui est écrit sur l’ordonnance et de donner le produit correspondant au client », se défend Mme Jacqueline TSHALA, tenancière d’une petite pharmacie.
Certains parmi ces pharmaciens autodidactes poussent le bouton jusqu’à pratiquer des pansements, des injections et même des perfusions.
Au pays de la débrouille, tout est possible, même dans le domaine de la santé.
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