FSC: Deuxième édition du Forum Social Congolais

Posté par congoleo le 23 juin 2009

photo forum social du katanga
L’idéal est de faire aboutir l’ensemble du processus avant la tenue du défile du 30 Juin 2009. Ce qui ne nous donne pas assez de temps pour un si long exercice. La deuxième Edition du Forum social congolais aura lieu à Lubumbashi du 26 au 29 Juin 2009, avec comme thème: » l’agriculture et les mines au Katanga: comment créer une corrélation ?

Chaque organisation, chaque individu ou groupe qui s’engage dans le FSC devra accepter aussi d’y mettre ses ressources humaines, matérielles, financières. Notre survie et notre avenir en dépendent !! Les contributions des personnes physiques et morales engagées dans le social, d’organisations étrangères sont souhaitées, elles viendront compléter nos ressources.

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Likasi : les cinés vidéo détournent les écoliers.

Posté par congoleo le 21 mai 2009

Depuis quelques années, les habitants de Likasi ont trouvé une nouvelle manière de se divertir grâce aux cinés vidéo qui prolifèrent dans la ville. La multiplication, à l’instar des champignons de la forêt équatoriale, de ces petites maisons de projection pousse les écoliers à faire l’école buissonnière pour s’offrir une séance de ciné.

Deux séances avant midi et deux ou trois autres après midi, les cinés vidéo font une affaire journalière non négligeable. A 200 Francs, soit 0.2 $, le client a accès à une séance de son choix. « Comme je n’ai pas d’autres sources de revenus que ce ciné, je dois y mettre du sérieux, car je contribue de ma manière aux 5 chantiers du président de la République », rapporte George BAKU, gérant du ciné vidéo Enock dans la commune de Kikula.

Un des facteurs favorisant cette activité est, selon une opinion, l’insatisfaction aux programmes des chaînes de télévision locales, comme le confirme Papy LWABO, habitant de la commune de Shituru, « nos chaînes de télévisions présentent toujours une monotonie et nous imposent leur rythme. Je me sent à l’aise et satisfait en suivant un film au ciné ».

Projetant tout genre et type de films ; romantique, film d’action, pornographique,…les cinés accueillent plusieurs catégories des clients ; ouvriers, chômeurs, écoliers,…

« Les meilleurs de mes clients sont les jeunes et écoliers chassés de l’école ou qui ne veulent pas étudier », confie Carlos du ciné vidéo Kipe ya yo. Par dizaines, ces jeunes, passionnés de vidéoclips des derniers tubes de la variété tant Congolaise qu’internationale, se rendent au ciné pour apprendre les danses à la mode, des séquences de sport ou encore des films d’action. « Moi je ne comprend pas les mathématiques, je préfère passer le temps ici puis rentrer étudier les autres cours demain », déclare Nelly KASEKA, élève en 3ème année des humanités pédagogiques que j’ai trouvé au ciné Kipe ya yo, au quartier Toyota.

Cette situation est d’autant plus alarmante qu’on constate une baisse du niveau scolaire dans les écoles de Likasi.

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L’information: pour dénoncer, éduquer et réconcilier.

Posté par congoleo le 29 avril 2009

studio radio
Le journaliste est la conscience morale de l’opinion publique et de la société civile. Il expose des faits susceptibles d’aider le public à accéder à la vérité. Il contraint ainsi les autorités politiques à la transparence. N’oublions jamais que la raison d’être du journaliste est la quête de la vérité. Il est en droit de dénoncer mais doit disposer de preuves irréfutables : c’est ainsi, notamment, qu’il aide à construire ou à renforcer la démocratie.

On nous a toujours dit que le rôle du journalisme était d’abord d’informer et ensuite de distraire. La mission éducative est essentielle, surtout dans les sociétés malades ou celles en pleine reconstruction qui n’offrent pas à tous ses membres un accès à l’instruction.

Le journaliste se doit d’être toujours un correspondant de paix – même en temps de guerre. Cela ne signifie pas dissimuler l’existence de conflits, mais les présenter de manière à faire réfléchir. Ainsi mise en forme, l’information contribue à identifier les racines du conflit pour tenter de les résoudre. Le correspondant de paix ne cherche pas le sensationnel, et ne mange pas au râtelier de la presse à sensation. Ses titres et ses textes vont dans le sens de la démocratie, de la tolérance, du pardon,de la valeur de la vie, de la dignité humaine et d’une certaine maturité dans l’approche des différences et des contradictions.

James Norbert

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Lubumbashi : Guérisseurs ambulants, salut ou danger pour la population?

Posté par congoleo le 24 avril 2009

le duerisseurMunis de mégaphones, sacs remplis de racines, ils sont facilement reconnaissables. Appelés “Docta” ou “Docteurs”, les charlatans ambulants sont de plus en plus nombreux sur les places publiques de la ville de Lubumbashi. Certains se déplacent à vélo, d’autres à moto et ils débouchent de tous les coins et quartiers pour converger vers le centre ville. “J’ai la solution pour tous les maux… Stérilité, impuissance sexuelle, hémorroïdes,…”, ces nouveaux guérisseurs disent apporter des solutions face à un système médical complètement en panne.

Consultation gratuite et thérapie avec des plantes, donc moins coûteuses, les “Docta” poussent le bouton jusqu’à présenter leur business comme une réelle alternative, salutaire face à des médecins congolais continuellement en grève parce que non payés.
Les avis sont partagés face à ce phénomène. Si certains considèrent que la croissance du nombre de ces médecins improvisés est un danger public, d’autres le voient comme un mal nécessaire. « Contrairement aux hôpitaux qui ne reçoivent que ceux qui ont beaucoup d’argent, les tradi-praticiens au moins sont accessible à tous », soutient Mme Junette, une des plus fidèles clientes des docteurs de la rue.

Un nombre assez important de gens se sont fait berner et ont réalisé bien après que les feuilles ou les racines qu’ils se sont donné la peine d’ingurgiter n’avaient aucune vertu thérapeutique. On peut se demander où sont les autorités censées légiférer sur ces pratiques. Les charlatans opèrent en toute quiétude et on ne peut même pas compter sur une justice elle-même au ralenti, pour poursuivre les responsables des dérapages qui ont des conséquences néfastes sur la santé de la population.

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Likasi: Que sauver entre l’environnement et sa vie ?

Posté par congoleo le 23 avril 2009

homme qui vend les charbonsSituée à 120 Km de Lubumbashi, Likasi, ex Jadotville se trouve au cœur de la région minière de la province du Katanga, à proximité des montagnes de Mitumba et de Kundelungu. Appelée «ville des lumières », Likasi figurait parmi les villes les plus prospères du Congo et faisait rougir d’autres villes du pays. La vie de plus de la moitié de la population de Likasi dépendait exclusivement des activités dans des mines.

Depuis la dégringolade sans précédent des compagnies minières étatiques comme les GECAMINES, Likasi n’est plus que l’ombre d’elle-même. L’arrivée de dame la crise financière n’arrange pas les choses. Quelques rares entreprises ayant résisté s’enfoncent à leur tour.
Débrouillards nés comme tous les autres congolais, les habitants de cette ville trouvent des activités alternatives leur permettant de survivre. Mr Donatien Monga, ancien employé dans une mine a choisi la fabrication de charbon de bois. Ce sont les arbres qui entourent la ville qui en souffrent. « Étant père de famille, je n’ai aucune raison de croiser les bras et suivre la conduite de la fameuse crise », me lance-t-il.

Le déboisement occasionné par la prolifération de fabricants de charbon de bois est très mal vu par le ministère provincial de l’environnement, qui redoute des perturbations climatiques.
L’environnement est le dernier des soucis de ces ventres affamés qui n’ont pas d’autre source de revenus. Parler de préservation à ces gens est presque perçu comme une injure. Faut-il vraiment parler de problèmes environnementaux dont les conséquences se manifesteront plusieurs années plus tard à des gens qui ne sont même pas certains de trouver leur pain du lendemain ?

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Lubumbashi : Que choisir entre la survie de la population et l’ordre public ?

Posté par congoleo le 23 avril 2009

marché de rue La fermeture d’entreprises, les congés techniques, la crise économique ainsi que la nécessité de survie journalière des Lushois ont déversé un nombre important de personnes sur les rues. Mêlés dans les rues de la deuxième ville congolaise, badauds mais aussi et surtout des responsables de familles à la recherche du pain quotidien.

L’imagination et le courage ne manquent pas à ces gens qui ont compris que se plaindre ne leur apportera rien et que le seul moyen de s’en sortir c’est de recourir au fameux « Article 15 ». Courtage, escroquerie ou vol à l’arrachée, chacun choisit sa voie.
Parmi tous ces métiers de la débrouille, le commerce ambulant est le plus répandu. Cette manœuvre qualifiée de « pirate » est combattue depuis un certain temps par les autorités urbaines, au nom du désengorgement des avenues et du maintien de la propreté dans la ville. La police nationale profite de cette situation pour se lancer dans une chasse aux vendeurs. Rackets, arrestations et bastons sont fréquents.

Pas la peine de s’interroger sur la destination des marchandises confisquées lors des « Chasse aux marchés pirates ». Biscuits, maniocs, arachides grillés et autres vivres finissent dans les ventres des enfants des flics qui sont eux-mêmes obligés de se débrouiller, leur salaire de misère n’étant même pas versé régulièrement.

Que choisir entre la survie des Lushois et l’ordre public ? L’attitude des autorités locales est meurtrière à mes yeux dans ce pays dépourvu d’une politique sociale adéquate. Au lieu de mettre la charrue devant le bœuf, les autorités ne devraient-elles pas principalement se soucier du bien être de la population ?

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