Lubumbashi : « Opération Boss Zéro » : pour une ville sans liqueur en sachets.

Posté par congoleo le 8 juillet 2010

L’autorité provinciale se sont lancé dans une guerre contre la vente de boissons dites de la mort. Les bourgmestres, sous la direction du ministre provincial de l’intérieur, s’attaquent ouvertement aux usines de production de l’alcool en petites bouteilles et en sachets qui tournaient à plein régime souvent la nuit à Lubumbashi.

Les responsables de ces usines ont été surpris en pleine production, les machines ont été arrêtées, le personnel évacué et les dépôts scellés. L’alcool contenu dans les emballages Double Punch, Splendeur, Boss ou encore Power Park a été confisqué.

Les voisins de ces usines qui se plaignaient de bruits assourdissants et des odeurs d’alcool poussent un ouf de soulagement.

Les petits revendeurs de ces liqueurs fortes qui se sont opposé à cette opération ont vu leurs dépôts détruits. Les agents de l’ordre ont embarqué tous les cartons de liqueur dans les véhicules sous le regard passif des propriétaires qui ne peuvent que pleurer leurs capitaux. Le plaidoyer de ces revendeurs s’inscrivait dans le cadre d’écouler leurs anciennes stocks : « C’est bien beau de prendre de telles mesures. Mais il fallait aussi tenir compte de la quantité qui nous restait à écouler, ce sont des grands capitaux qui sont calcinés se plaint Lambert Tshikala, revendeur à côté du marché Mzee Kabila.

Des tonnes des cartons de whisky ont été entassées dans les camionnettes et véhicules de transport en commun réquisitionnés pour vider tous les dépôts où se trouveraient les cartons de liqueurs.

Je ne peux que me réjouir de voir l’autorité urbaine s’attaquer ouvertement à ce fléau qu’est l’alcool dans les rues de ma ville, mais j’attends de voir cette opération Lubumbashi sans liqueur tenir dans la durée. Il faudra sans doute un peu de temps pour que les disciples de Bacchus qui ont réussi à passer à travers les mailles du filet et les policiers qui ont profité de l’occasion pour détourner une partie du stock d’alcool confisqué finissent de l’écouler.

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Lubumbashi: Etudiants le jour, conducteurs de taxis-moto le soir.

Posté par congoleo le 8 juillet 2010

étudiant taxi-man

Pour faire face à tous les frais académiques, certains étudiants de l’Université de Lubumbashi font le taxi-moto en dehors des heures de cours. Cette activité affranchit les pauvres étudiants qui sont souvent contraints de payer des frais d’études largement au dessus de leurs revenus.

Conduisant une vieille moto, Nono Elamenji s’arrête au moindre signal du client, le salue et lui prie de prendre place derrière lui. Avant de démarrer, le taximan demande courtoisement, avec un français impeccable, la destination de son client. Celui-ci comprend qu’il s’agit d’un étudiant. « Êtes-vous étudiant ou déjà diplômé universitaire ? », lui demande-t-il. « Je suis encore étudiant. Je passe chaque soir récupérer le casque chez mon oncle, je m’achète quelques litres de carburant, je vérifie les pièces de ma moto, puis je me lance sur la route », révèle Nono, qui parle aussi de la canalisation de ses recette journalières. «… ces petites collectes m’aident à payer les syllabus, transport e et autres »

Sur la voie publique, ils se distinguent effectivement par leur respect du code de la route, mais également par leur courtoisie.

A choisir entre la moto et les études, je pencherais bien-sûr pour les études, la réponse est souvent la même pour tous les jeunes débrouillards « mais bien-sûr que je choisirais mes études. » Pour quels débouchés ? On verra plus tard… Ce qui compte, c’est pouvoir manger et payer les frais académiques. Le futur, on verra bien où il nous mène.

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Kolwezi : Le lavage du cuivre redonne espoir aux paysannes de Kolwezi

Posté par congoleo le 20 avril 2010

lavage du cuivre à Kolwezi 

                  Situé à près de 1 500 m sur le plateau de Manika, à l’ouest de Likasi et à 300 Km de Lubumbashi, Kolwezi est un important centre minier de cuivre, cobalt, uranium et radium. La ville est aussi un centre bancaire et d’exploitation artisanale. La région produit du maïs, du manioc et de l’arachide, mais l’état des routes empêche d’assurer un approvisionnement régulier de la ville.

Moins exigeant et un peu plus rentable que d’autres activités, le lavage du cuivre s’intensifie dans le district urbano-rural de Kolwezi. En assurant le quotidien, le lavage du cuivre redonne vie à plusieurs familles de la cité. « Lorsqu’elles ont découvert cette activité, les mamans ont constaté que les travaux sont moins coûteux et elles n’ont pas hésité de l’adopter », déclare Ruddy Mufind, creuseur artisanal de la carrière de Lwalaba. « Elles nous aident de cette manière là avant de soumettre nos produit à l’appréciation des acheteurs dans les centres de négoce », ajoute-t-il.

Pour tenir et entretenir cette activité, un tamis, un bidon, seau ou bassin et un point d’eau suffisent. Chaque matin, la rivière Dilala, dans la commune de Manika est prise d’assaut par les femmes qui lavent et trient les minerais provenant de différentes carrières environnantes. Certaines sont même accompagnées de leurs enfants. « Je peux bien laver et trier 6 bidons par jour et gagner 1500 Fc (1.5$) ou 2000 Fc (2$) par bidon. Cela me permet de faire vivre mon ménage », révèle Mme Lucie Kaj.

Cette activité autour des lieux de vente et d’achat du cuivre ou cobalt fait à nouveau circuler l’argent. Des petites boutiques et bistrots de fortune s’ouvrent, et le petit commerce repart.

A ce jour, aucune information ne circule sur les risques potentiels de cette activité. Ce qui prime encore et toujours pour ces débrouillards c’est le besoin de gagner son pain du jour. Le futur, nous le laissons entre les mains de Dieu…

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Lubumbashi: Des produits avariés dans nos assiettes.

Posté par congoleo le 13 janvier 2010

                     « Le congolais ne meurt jamais de microbes », « le corps humain a besoin de microbes pour son bon fonctionnement » : ce ne sont pas les arguments qui manquent aux congolais pour justifier le non respect de certaines règles élémentaires d’hygiène. Dans la province du Katanga, ils sont nombreux à consommer des produits avariés qui coûtent moins cher. Les maladies que cette attitude peut engendrer, c’est le dernier souci du Lushois. 

Ce comportement a ouvert une nouvelle possibilité d’affaires pour certains opérateurs économiques sans scrupules. Ces derniers vendent purement et simplement des produits (importés) avariés en changeant leurs dates de péremption. Poulet, boites de conserve, biscuits et autres marchandises y passent. Boutiques et supermarchés de Lubumbashi surpris en flagrant délit se sont vu scellés il y a peu il y a peu.

Ainsi après les cuisses de poulets, biscuits et autres produits avariés de l’année dernière, aujourd’hui c’est le tour des chinchards, communément appelés Thomsons avariés écoulés sur les marchés de Lubumbashi. Plus de 60 Kg de ces poissons impropre à la consommation ont été saisis au marché Mimbulu de Lubumbashi. La marchandise proviendrait de grands fournisseurs Katangais qui voulaient écouler rapidement la période des festivités. Des revendeuses sont tombées dans les filets des services dudit marché.  

Joseph Kazadi, journaliste, parle lui d’une responsabilité partagée. Certains services étatiques censés contrôler la qualité des produits mis en vente sont pointés du doigt à pouvoir fermer les yeux après avoir reçu quelques sous des opérateurs économiques.  La population, elle, ne sait quelle décision prendre face à cette situation. Le choix est à faire entre la nourriture moins chère et celle de bonne qualité. Les produits avariés sont les compagnons de leur quotidien depuis la nuit des temps. « Nous serions tous morts si lesdits avariés étaient nuisibles à la santé du congolais. Les autorités le savent, c’est pourquoi les mesures de sceller les magasins ne venaient toujours pas », ai-je entendu dire un Lushois.  Et si le congolais n’était pas vraiment vulnérable aux microbes ?

                                                                            Congoleo.

                                                            

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Hon. Jean Manda KANSABALA lève le voile sur les plaintes et inquiétudes de la SOCITANG.

Posté par congoleo le 23 décembre 2009

Hon. Jean Manda Kansabala

L’intervention de L’honorable Jean Manda Kansabala, élu de la circonscription électorale de Moba dans le district de Tanganyika, suite aux plaintes et inquietudes de la Société Civile du Tanganyika (SOCITANG). Selon la Socitang, accuse les élus de Tanganyika d’avoir leur mission et avoir privilegié leurs propres intérêts. Elle présente en suite plus inquiétudes sur la viabilité de la future province du Tanganyika, sa politique régionale,… 

  

Congoleo : Bonjour Hoorable. Pouvez-vous vous présenter svp ? 

 

Hon. Jean Manda KANSABALA : Je réponds au nom de Jean Manda Kansabala, je suis député provincial élu de la circonscription électorale de Moba dans le district de Tanganyika, au Katanga en RDC. 

 

Cleo : quel est l’état de vos relations avec la base (la société civile du Tanganyika) ? 

 

HJMK : Oui, c’est d’abord moi-même qui ai organisé pour la 1ère fois la société civile du Tanganyika, SOCITANG, à son temps tout partait de Kalemie, je l’avais appelé SOCIKAL (Société civile de Kalemie). Quand les activités ont été étendues jusqu’aux autres territoires, nous avons été obligés de crééer et organiser la société civile du Tanganyika pour les 6 territoires de la future province du Tanganyika, à savoir : Kalemie, Nyunzu, Moba, Kabalo, Kongolo, Manono. 

 

Cleo : La société civile de votre circonscription électorale vous accuse d’avoir oublié votre tâche ou mission de député et avoir privilégié vos propres intérêts. Qu’en dites-vous ? 

 

HJMK : Ma réaction, d’abord, je ne suis pas député pour la 1ère fois. J’ai été  député national, j’ai été au dialogue inter congolais et comme je l’ai dit, La socitang est mon initiative, ceux qui sont resté font aussi du bon travail. Mais parfois il y a des exagérations dans l’appréciation du travail. Quels sont mes intérêts privés que je suis en train de privilégier ? Je ne vois pas, je ne suis pas devenu riche, mais au moins à chaque fois qu’ils envoient des correspondances, c’est moi qui assure le suivi auprès de l’exécutif. A moins qu’ils prouvent le contraire  mes amis que j’aime bien. Quand il y a des problèmes c’est moi qui relaye, comme présentement la société civile n’a pas encore officiellement écrit qu’il y a des plaintes de la population pour la fermeture du lac Tanganyika. Moi j’ai déjà réagi pour expliquer au ministre de l’agriculture que le lac Tanganyika a certaines exceptions. Par exemple des particularités. Le lac se ferme chaque mois quand il y a pleine lune et le mois de Juillet entier il y a un vent qui empêche les pécheurs de faire leur travail. C’est-à-dire une fermeture qui est d’abord naturelle de Juillet et celle de chaque mois de deux semaines contrairement à d’autres grandes rivières et d’autres lacs de la province. Je l’ai fait, pas verbalement mais à travers une correspondance écrite, la socitang ne l’a pas encore fait. Quand elle va écrire sans savoir que j’ai déjà  posé un acte, elle pourra encore dire que nous ne faisons rien. Je crois qu’il faut que l’on puisse encore renforcer les liens et échanges avec ma base parce que c’est elle qui m’a envoyé ici. Elle reste toujours ma base. 

 

Cléo : Que réagissez vous aux propos de certains élus du Tanganyika qui affirment que ce mandat est un mandat sacrifié parce qu’ils devaient d’abord chercher à apprendre et comprendre leur rôle et bien se positionner pour ensuite servir la pauvre population ? 

HJMK : Un mandat sacrifié, je ne le dirai pas. Si il y a des collègues qui l’on dit, parce qu’ils viennent de l’enseignement ou d’un autre secteur autre que la politique, ça n’engage qu’aux même. Moi je connais mon travail, je ne suis pas un parvenu, le travail que je faisais dans la société civile était presque le travail d’un député. Sans mandat, pendant la transition j’étais un député avec mandat pas un mandat de la ase mais d’un groupe d’individus qui m’avait envoyé au dialogue inter congolais. A travers toutes ces péripéties que je suis passé, j’ai eu des informations suffisantes sur le rôle d’un député. 

En comparant ce qui se fait du passé, je crois que ce que la population devait attendre c’est ne pas ce qu’elle a. Il  y a un peu de changement par ci par là, mais le grand changement vient lentement. Elle ne devait pas penser que tout de suite après les élections tout allait changer. Si on condamne aujourd’hui qu’il n’y a pas de changement c’est parce qu’on n’a pas mis de référence. Mais aujourd’hui, s’il faut parler sécurité, l’insécurité qui était grandissante au temps du dialogue inter congolais n’est plus et c’est déjà quelque chose de plus. Mais ce qui reste à améliorer, il faudrait qu’on arrive jusqu’aux élections locales parce qu’on va renforcer le système de contrôle et de surveillance. 

Cleo : Parlant du système de contrôle et de surveillance, la même base affirme qu’il n y a pas encore eu une mission parlementaire pour contrôler les régies financières du Tanganyika. Qu’en dites-vous ? 

HJMK : C’est une information d’avant la session ordinaire qui venait de s’achever. Après juste après la dernière session ordinaire, tous les députés ont été déployés à travers tous les territoires et toutes les villes pour aller contrôler. Moi-même j’ai éyé envoyé à Kamina. Dans ma circonscription électorale, il y a eu l’honorable Momat Kakuji et l’honorable Kabanda et pour Kalemie c’était l’honorable Kikomesha, juste pour le contrôle. 

 

Cleo : Bientôt Tanganyika province, selon les prévisions de la décentralisation et du découpage. Est-ce que votre district est prêt pour application des principes prévus, quand à sa viabilité ? 

 

HJMK : En comparaison avec d’autres provinces qui ont tenté l’expérience du  découpage vers les années 80, on a remarqué les provinces qui étaient moins nantilles que le Tanganyika ont résisté à la chute et bientôt s’organisent mieux. C’est le cas de la province du Maniema qui est enclavée, pour importer ses produits soit il faut que cela se fasse par avion de Goma ou de Bukavu ou soit par train ; de Kalemie ou de Lubumbashi tandis que le Tanganyika a des ouvertures vers l’océan indien par Kigoma qui est relié par un chemin de fer jusqu’à Dar-es-alam. Nous avons des ouvertures vers la Zambie par le lac Tanganyika, chez nous on passe par Moliro. Nous avons également des relations directes avec le Burundi, donc tout ceci justifie la viabilité de la future province du Tanganyika. Outre les activités agricoles, les gens se rappelleront que les beaux moments du projet 105 que le américains avaient mis dans le Tanganyika, c’est le Tanganyika  qui avait nourrit la grande partie de l’espace national, les deux provinces du Kasaï, le Maniema, le sud Kivu, et j’en passe. C’est-à-dire  qu’avec la capacité agricole le Tanganyika est à mesure de vivre. Il y a aussi les élevages, au Katanga c’est la Tanganyika qui avait le plus gros cheptel d’élevage qui a été piyé par la guerre, mais les pâturages sont restés. D’ailleurs nous avons déjà commencé à repeupler petit à petit cet espace et je sais qu’au bout de 10 ans, 20 ans on pourra reprendre l’élevage comme dans le passé. Nous avons aussi les minerais, si nous voulons les exploiter et exporter vers l’Asie on peut bien le faire à travers le port de Kigoma, c’est question tout simplement qu’on puisse améliorer la capacité d’accueil de la stabilité du port de Kalemie et le port de Moba. 

 

 

Cleo : Est-ce ça l’urgence ou vous avez un autre programme pris à votre niveau en tant que député ? 

HJMK : Oui, d’abord comme député provincial, nous avons d’abord créé une commission permanente qui s’atèle, pas seulement pour la province du Tanganyika, aussi pour toutes les autres qui se trouvent aujourd’hui dans la province du Katanga pour qu’on aille très rapidement à la décentralisation, c’est la commission qui est présidée par l’ancien gouverneur l’honorable Urbain Kisula Ngoi. 

Cléo : quelle est la suite pour le cahier de charge issue des échanges entre les élus, la société civile en juillet 2007 à Kalemie. 

HJMK : Moi-même j’ai participé à cet échange, kabalo Manono et Kongolo n’étaient pas représentés, seulement Nyunzu, Moba et kalemie, parce que c’était organisé par la commission justice et paix du diocèse de Kalemie- Kirungu et la Socitang, bien sur avec notre appui parce que c’est nous qui avons introduit le projet au PNUD, comme ça trainé, la Socitang a eu des moyens avant nous, elle et le diocèse l’a organisé pour les territoires qui dépendaient du diocèse, c’est à dire Kalemie, Nyunzu et Moba. Mais notre vision était d’organiser pour tout l’espace du Tanganyika. A l’issu de ces travaux nous avons projeté les résultats, qui était le même constat pour tous les 3 territoires et nous les avons projeté sur tous les 6. C’est moi-même qui ai déposé au gouvernorat de province, pour que dans ce budget 2009 que l’on puisse en tenir compte parce que le budget de 2008 était déjà finalisé. 

Alors dans le budget 2009, il y a certains aspects qui ont été touchés. Entre autre, les routes avec pont, les centres hospitaliers, les écoles. Dans l’exécution de ce projet, on a trouvé que les engins ont été achetés et acheminés au Tanganyika et sur tout l’espace provincial, mais malheureusement ces engins n’opèrent pas. D’abord faute de nous même, parce que certains responsables, les agents de l’office des routes, à qui on a confié, ont commencé à vendre le carburant, ainsi plus de carburant était dépensé pour un petit tronçon de route. 

La deuxième faute aux agents qui ont acheté du carburant, c’est sont les enfants du Tanganyika. Exemple de ceux de Kalemie qui commençaient à acheter auprès de ces responsables irresponsables des ateliers. Donc ils ont contribué au freinage de l’avancement des travaux. Nous avons réuni les ONG  tel au chef lieu de la province, celles qui doivent intervenir pour qu’on puisse planifier avec elles pour éviter de redites ou de refaire ce qui a été prévu par le budget de la province et que les ONG viennent avec le même programme si elles prennent les routes, que le budget s’atèle sur les centres hospitaliers pour les centres hospitaliers, on a expédié les médicaments en 2009, moi-même j’ai en a expédié des médicaments à Kalemie, pas avec mon argent mais  avec celui budgétisé, on a également expédié 1000 bancs d’écoles et programme des cous territoire de Moba. Globalement on est en train de faire quelque chose et moi-même  j’ai initié avec les coopératives et les anciens éleveurs qui ont perdu les bêtes pendant la guerre, on avait initié des dossiers qu’on a introduit au ministère de l’agriculture provincial qui a transmis au ministère national de l’agriculture pour voir dans quelle mesure soit il faut indemniser ces petits éleveurs qu’ils décolle très rapidement ou soit il faut envisager un système de métayage, qu’on puisse prendre les grandes sociétés qui sont là on les finance et celles commencent à donner à métayage les bétails à la population qui avait perdu. 

 

Cléo : Parler de la politique de la coopération régionale pour que Monono et Moba soient greffés dans les priorités de la régionalisation du développement du pays ? 

HJMK : Je ne sais pas ce que vous appelez régionalisation du développement. Parce que si je suis gouverneur du Tanganyika, je mets un programme de priorité qui est pour la continuité d’ouvertures des voies de communication ; les routes qui connectent la province aux autres provinces et pays pour le commerce frontalier qui est autorisé par la constitution pour la province. C’est ne pas les grands échanges internationaux multilatéraux. Pour la province c’est seulement les échanges frontaliers ; comme le Tanganyika avec Bujumbura, Kigoma, Sumbu et j’en passe. Quand il y a ouverture des voies des communications, il faudrait qu’il ait aussi le renforcement de coopération avec les pays voisins là où on doit faire le commerce, parce quel la population ne peut pas vivre sans échanges commerciaux. Voilà ce qui serait pour moi des priorités. 

L’ouverture  Manono-Moba, c’est question de budget tout simplement. Parce que  de tout le temps des deux territoires étaient bien reliés, même Manono-Kabalo, Manono-Nyunzu. Si ces voies de liaison sont ré ouvertes tout repartira normalement, et c’est ne pas régionale. 

Cléo : Pouvons-nous savoir le pourquoi de votre démarche pour le changement de la dénomination de la ville de Moba pour Kaoze Ville ? 

HJMK : Merci beaucoup, lors du débat sur la création des nouvelles villes à l’assemblées provinciale, je suis personnellement intervenu pour le changement du nom de Moba, parce que Moba donnait un peu plus de confusion ; ville de Moba, commune de Moba, territoire de Moba, rivière de Moba, donc 4 Moba. 

Est-ce que nous étions si pauvres en dénomination pour qu’on s’attèle sur Moba ? Moi j’ai dit  non, parce qu’il y a des figures historiques que nous pouvons ramener et immortaliser. Et les collègues députés ont acceptés que l’on puisse dénommer la ville Kaoze, le territoire reste le territoire de Moba, la commune de Moba Port, la rivière Moba. 

Cleo : un message adressé à la base et à toute la Socitang pour l’an 2010. 

HJMK : Je sais que les moments ne sont pas encore propices pour que je souhaite une année heureuse, pour l’année 2010 je la souhaite à ma base qu’elle soit cette fois ci une année où tout le monde doit se mettre au travail, chacun dans son domaine ; que l’enseignant travail avec conscience, que le cultivateur étende ses espaces, que l’éleveur accroisse son cheptel et à notre niveau nous allons continuer à nous battre pour qu’on facilite les infrastructures. Que ce travail puisse nous donner bonheur, prospérité et nous préparer pour les élections 2011. 

 

 

 

 

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GECAMINES : quand les intérêts divergent, les loups se mangent.

Posté par congoleo le 16 décembre 2009

les Instalalions de la Gécamines

18 hauts cadres suspendupour faux et usage de faux.

«  L’avènement de Calixte MUKASA KALEMBWE dans le comité de gestion de
la Gécamines, d’abord comme ADGA de Paul Fortin, puis comme ADG a.i en remplacement de ce dernier, semble renforcer l’état d’infirmité dont souffre cette entreprise publique », nous fais savoir un SMS anonyme reçu à notre rédaction. Le quidam de continuer : « les événements qui s’y succèdent augurent une ère calamiteuse inédite :opacité dans la gestion de pas  de porte du contrat chinois, licenciement massif et abusif des agents de
la GCM groupe centre, la démission provoquée et spectaculaire de Paul Fortin et aujourd’hui la suspension de certains hauts cadres du secteur de la production, pourtant les amis d’hier ; tous ces événements ne sont pas innocents ». 

Les interrogations se multiplient dans l’opinion publique sur la méthode de travail de l’actuel ADG, M. MUKASA KALEMBWE Calixte dont on ne connait pas exactement le souci majeur. Pour les uns, le numéro de
la Gécamines voudrait remettre de l’ordre dans la boîte afin de redorer le blason de la géante aux pieds d’argiles, d’autres encore estiment qu’il s’agit de la stratégie hégémonique tendant à se débarrasser de tous les témoins gênants qui maîtrisent les effets pervers de la mégestion de l’actuel ADG a.i de
la Gécamines, effets ayant concouru à la paralysie de la production. 

La vérité ? On ne désespère pas qu’elle éclate au grand jour, heureusement. Car dans tous les groupes de
la GCM, Ouest , Centre et Est c’est-à-dire Kolwezi, Likasi et Lubumbashi y compris kipushi, La fièvre monte , ça chauffe , ça bouillonne. 

Revenons à notre sujet, quand les intérêts s’entrecroisent, les fauves finissent par se dévorer entre eux. Cette affirmation semble être vérifiable dans la mesure où près de la moitié de ces victimes doit sa propulsion à Calixte MUKASA. 

Lors de la présentation de bilan, certaines anomalies seraient observées dans la filière de la production de
la GCM. Ainsi, a-t-on déclenché un mouvement de contrôle. Il a été constaté que depuis plus de deux ans les chiffres de la production sont tronqués. La teneur et le poids de la production minière sont souvent revus à la baisse contrairement à la réalité. 

La teneur du cuivre, cobalt et zinc ainsi que le poids de la production sont revus à la baisse en déclarant faussement la présence des déchets (notamment la scorie) en lieu et place de véritables produits finis malgré la haute technologie dont dispose 
la Gécamines pour le test des minerais. 

Conséquemment à cette maffieuse pratique, un groupe de ces hauts responsables de
la Gamines se muent , carrément , en négociants pour acheter les mêmes produits à vil prix car la teneur ayant été déclarée faible. 

Comme déjà dit précédemment, cette rocambolesque affaire est organisée en réseautage et implique plusieurs responsables du secteur production. C’est un vieux rapport selon la garde industrielle. 

En son temps, M. Paul Fortin, alors ADG de
la Gécamines, injecte 15 millions de dollars dans la production du cuivre à Kolwezi. Les résultats se révèlent plus satisfaisants, soit 20 milles tonnes de cuivre. Là où le bat blesse, c’est quand 80 millions sont injectés (± 5 fois le montant du premier investissement), sans que la production ne varie d’un gramme. 

Ce manque à gagner énorme pour l’entreprise a été simplement détourné par une clique. A ce jour, l’actuel comité de gestion joue à la prudence et ne veut pas déclarer qu’il y a détournement en attendant la fin des enquêtes initiées à ce propos. Il est indéniable qu’environ 80.000 tonnes de cuivre ont disparus (NDLR : Le chiffre de 80.000 T ne vient pas de
la GCM plutôt d’une simple estimation par la règle de 3 simple). C’est d’ailleurs une de raisons de la démission de Paul Fortin déclarent certains Gécaminards. Qui en sont les auteurs de ce détournement présume ? 

Selon l’esprit de la suspension, il s’agit de 18 hauts cadres et agents suspendus. Parmi eux, on trouve : Luwonda, directeur du four électrique de Panda à Likasi 

KAPUTO  KALUBI, directeur  du département géologie Likasi 

KABASO Symbene, DEX du groupe Ouest à Kolwezi – NDUA MUDIKITA,  PRD ex – DEX/Centre, discret et éminence grise pressenti comme futur ADG de
la Gécamines. Dans les milieux de
la Gécamines, nombreux sont ceux-là qui s’indignent de sa suspension et pensent qu’on lui en veut pour bloquer son émergence attendue par la majorité. Certains chefs de service et responsables administratifs ont écopé de la suspension. 

Cette décision courageuse de l’ADG a.i bien qu’objet de beaucoup de controverses (on y reviendra subséquemment) a été saluée dans sa forme et constitue une première en ce qui concerne le secteur de la production considéré toujours comme celui des intouchables. D’ailleurs la plupart de grands responsables qui dirigent l’entreprise proviennent de ce secteur. 

Toutefois, dans les 15 jours qui suivent la date de la suspension, si l’employeur ne prend pas une décision, les suspendus peuvent reprendre leurs postes, à moins que la suspension soit prolongée, selon la réglementation en vigueur. Dans l’entretemps, les incriminés continuent à pointer leur présence bien que mis à la disposition des enquêteurs. 

Que reproche –t-on à M. MUKASA ?

 

 Impliqué lui-même dans beaucoup des dossiers noirs grâce à son grand « parapluie » dit-on, l’actuel ADG a.i aura bien réussi son coup en bouffant les gens de son propre réseau maffieux  ,ses complices . C’est une sorte de fuite en avant commente-t-on différemment dans les milieux de Mangeurs de cuivre.  Les raisons seraient pour les uns le débarras des amis encombrants afin de bien régner en maître absolu. Pour les autres – l’homme devance les événements pour éviter de se salir au moment venu, ainsi décrète – t – il la tolérance zéro en sa manière. C’est malin et prudent, n’est ce pas ? 

Respectueux des opinions des personnes citées, votre organe d’info, a contacté l’ADG a.i à ce sujet et attend sa version de faits pour couper avec les rumeurs. Du côté des suspendus, comme tout naufragé, il y a apprenons-nous la ferme promesse d’éventrer le boa, car il y en a qui s’estiment trahis ou sacrifiés sur l’autel du sadisme. 

Somme toute, l’opinion est du moins édifié que les « voleurs » ont protégé ou couvert les « les voleurs » pour ruiner
la Gamines et maintenir ses milliers de travailleurs dans l’état piteux d’impaiement. 

Petit à petit, la vérité est entrain d’éclater au grand jour comme dirait un sage « lorsque le scarabée roule sa boule d’excréments, personne ne sent l’odeur, mais lorsqu’on l’ouvre, ça sent mauvais » 

Comprenne qui peut ! 

        

                                                                                                  Jeef MWINGAMB 

                                                                                                     J. Le Fédéral 

 

 

 

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La basse Kando, vivier des Minings anarchistes

Posté par congoleo le 16 décembre 2009

L’exploitation minière en RDC imprime un impact négatif sur l’environnement : déboisement à grande échelle – pollution des cours d’eau, modification climatique etc. la province du Katanga, avec son vaste gisement cupro – cobaltique est un grand pôle d’attraction des vrais ou faux  investisseurs dans ce domaine. 

Malgré l’existence du code minier, la magouille, la supercherie et toutes sortes de coup bas sont permis pourvu que l’opérateur minier maximise ses intérêts capitalistes. En dépit de restriction au bénéfice de l’environnement et de la population, beaucoup d’opérateurs miniers au Katanga sont comme des « matadores » près à tout faire.  Monstrueux ! 

Il n’existe aucun respect de prescrit, de lois et même de l’équilibre écologique. Pareil comportement occasionne malheureusement un conflit des compétences entre différents services techniques étatiques, notamment le CAMI (Cadastre minier) et l’ICCN (Institut congolais pour la conservation de la nature). Le premier, une structure géologique du ministère de mines, étudie la possibilité d’octroi des permis d’exploitation. Le second dépend du ministère de l’environnement. Le comble dans tout ça, les deux services n’arrivent pas à accorder leurs violons en ce qui concerne les gisements miniers situés dans les parcs et autres réserves de chasse. 

On parle ce dernier temps de l’occupation d’un couloir dans le parc national de Kundelungu, et de la majeure partie de la réserve de chasse de la basse kando aux environs de la ville de Kolwezi. Les entreprises minières les plus concernées dans la violation de la loi et du code minier sont Chemaf du puissant homme d’affaires indien Shiraj Virgi, l’homme qui défie même les autorités non par sa grande gueule mais plutôt par sa générosité financière vis-à-vis de certaines autorités aussi bien nationales que provinciales. En deuxième lieu, on trouve Mutanda Mining du Sieur BAZANO. 

 Loin de les considérer des fossoyeurs de l’économie nationale, les précités seraient, affirme quelque opinion, ni plus ni moins des anarchistes et machiavéliques dans le secteur minier. 

A en croire les rapports d’enquête des ONG en environnement, les dégâts sont énormes et frisent le scandale au regard du silence plat de l’exécutif provincial du Katanga. 

Avant d’approfondir l’investigation ( la nôtre) sur les responsabilités  des uns et des autres sur les méfaits environnementauxque causent les entreprises implantées  dans ces lieux dits protégés ou réservés, il sied d’informer le public que les parcs nationaux de Kundelungu et upemba sont délimités par les ordonnances n° 75 – 097 du 1er mars 1975 et n° 75 – 241 du 22 juillet 1975, qui en déterminent même le régime applicable dans leurs périmètres ; tandis que la réserve de la basse Kando a été créée par le décret colonial et l’arrêté du ministère national de l’environnement, qui en détermine aussi le régime juridique. Ces zones protégées, interdites ou de réserve devraient être protégées dans leur intégralité par rapport aux activités incompatibles à la conservation de la nature telles que l’exploration minière (sondage par dynamite) et l’exploitation minière proprement dite (cfr. décret n° 038/2003 du 26 mars 2003 portant règlement minier, art 2 et 3). 

L’existence des entreprises est-elle confirmée dans ces zones interdites ? 

Sans doute.  Ce n’est plus un secret. Sept entreprises minières à capitaux privés rivalisent l’exploitation minière dans les parcs nationaux et réserves sus évoqués. Nous les rangeons par ordre de grandeur en terme de carrés obtenus au regard bien sûr des permis que chacune d’elles détient : Chemaf, Mutanda Mining, Phelps Dodge, MKM, Platimin Congo, Kimin, Comide sont implantées dans ces lieux en violation flagrante du code et du règlement minier ainsi que  d’autres dispositions légales en matière de conservation de la nature. 

A titre exemplatif, voici la liste de permis de recherche et d’exploitation que détiennent ces  entreprises   décidées à bloquer l’avenir de la province. 

Dans le PN UPEMBA : PR 4709, 4710, 3859, 4711, et 2753 

Dans le PN Kundelungu PR 2773, 2768, 2757, 2777 

Dans le Basse Kando, PR 660, 661,  662, 657, 1995, 2350, 2769, 4959, 2116, 9510, 520,  1526, 815, 467, 1432 et PE 11557. 

  

Qui du CAMI, ICCN, Gouvernement et entreprises minières  à tort ? 

La responsabilité est partagée, bien entendu à de degrés différents suivant son intérêt ou sa propre interprétation du code et du règlement minier. 

L’ICCN Katanga est accusé d’être victime de sa politique de chaîse vide, mais aussi de vouloir une chose et son contraire. Cette structure a eu à réunir les entreprises œuvrant dans la basse kando sans rendre public les conclusions. 

La descente de l’ICCN à la basse kando  n’avait duré que moins d’une demie-heure, à en croire une source digne de foi. Nous nous passons des  « à côtés ». L’opinion se demande, que veut exactement l’ICCN ? 

La même attitude est malheureusement constatée du côté de
la Gécamines qui joue pile et face, mutatis mutandis. D’aucuns ignorent que les concessions de la basse kando particulièrement ont été vendues par
la Gécamines. Les détenteurs des permis d’exploitation et de recherche se plaignent de cette attitude qui consiste à se ranger du côté de ceux qui les condamnent. 

Le CAMI (cadastre minier) est la première institution à commettre la grande faute en posant des actes au delà des espaces géographiques que lui autorise la loi en octroyant des droits  miniers dans les zones protégées et en foulant au pied toutes les dispositions pertinentes en matière de la protection de l’environnement et de la conservation de la nature. Cet acte délibéré frise à la fois le manque de collaboration entre les différents services de l’Etat pour l’intérêt républicain  et la recherche effrénée d’enrichissement de certains responsables du CAMI au détriment du principe de prévention, de précaution et de développement durable de la communauté nationale. 

Certains responsables du CAMI claironnent partout qu’ils ont compétence d’octroyer de droits miniers. Cependant, ils ignorent qu’il y a aussi de domaines de collaboration où d’autres services techniques devraient intervenir. Il est malheureux aujourd’hui de constater que le CAMI a déjà vendu et subdivisé tout le Katanga en carrés miniers au mépris de tout : cours d’eau, parc, forêt, cimetière, route, aéroport, gare, agglomération ….bref tout le territoire est vendu au moindre cm2. Que la population ne soit surprise de voir un jour un marché, un aéroport, un cimetière, …rasé au profit de l’exploitation minière. Le CAMI en est responsable. Sous d’autres cieux, la carte du cadastre minier fait partie de la sureté de l’état et de secret de la république. Chez nous, tous les étrangers et seuls eux détiennent ces secrets parce que nos frères du CAMI tiennent à leur enrichissement, création de la classe moyenne oblige. Malheur, où nous allons ? 

La part de l’Etat est encore immense et primordiale. L’article 53 de la constitution de la RDC stipule « toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. Elle a le devoir de la défendre. L’Etat veille à la protection de l’environnement et à la santé des populations ». 

Au lieu de veiller à la protection de l’environnement, le gouvernement tant en province qu’au niveau national se contente de faire payer les permis de recherche (26,34 $ par carré et par an), les permis d’exploitation (424 $ par carré et par an) et la contribution sur la superficie de concession minière (0,02 $ par ha pour la1ère année de validité, et minière après chaque année de validité). 

A vouloir trop de perception, l’Etat ignore de protéger sa population et ses propres lois. Que voulez-vous dans un Etat où les dirigeants sont eux-mêmes opérateurs miniers, actionnaires majoritaires dans les entreprises ou grands amis des exploitants mineurs ? la sagesse enseigne clairement qu’on ne peut pas être  à la fois juge et parti. 

Les entreprises quant à elles, les affaires sont les affaires, point de morale en cette matière. Toute fois, votre hebdomadaire tient à vous informer ce que chacune d’elles réalise dans ces zones interdites ou protégées. 

                          

                                                                           Jeef Mwingamb

                                                                              J. Le Fédéral 

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Entreprise : T.F.M paralysée par la grève

Posté par congoleo le 16 décembre 2009

 A y regarder de très près et profondément, on retiendra, d’après nos sources, que le mal est vieux qui résulte de la politique sociale de Entreprise TFM, de
la Gestion des Ressources humaines. Les travailleurs accusent :

 

 · Alors que la planète voit s’estomper la crise économique et financière, l’Entreprise TFM affiche une prospérité incontestable. Depuis janvier 2009, la production varie entre 350 et 400 T/jour. Les prévisions étaient de 2005/jour. 

· Sur base de cet élément, les travailleurs réclament l’augmentation du colis de fin d’année qui se chiffrait à environ 100 $ entre  97 et 2007,  alors qu’il n’y avait pas production. D’où vient qu’on réduise ce colis à 42 $ et que les cadres et maîtrise en soient privés ?   

· Le Montant a été rabattu jusqu’à 26 $. Le souci pour les employés, ce qu’il soit amélioré étant donné que la productivité est tributaire de l’état psychologique des travailleurs. 

· La politique sociale de TFM- indique encore une source- provoque des inadaptations et donc des déséquilibres. Le camp bravo, héberge des travailleurs qui ne peuvent vivre avec leur conjoint et enfants. Cette politique en matière de logement entraîne des ruptures des foyers et donc des déséquilibres qui ne peuvent être résolus avec 2 ou 3 jours de  congé en famille. 

· Le cahier de charge des travailleurs concerne aussi les frais scolaires et les soins de santé. Pour les frais scolaires, la convention collective de TFM prévoit qu’avant la rentrée des classes, employeur et travailleurs devraient discuter du montant des frais à allouer aux parents. Depuis deux ans, malgré les discussions, l’employeur ne veut pas revoir le montant initial de 10 $ donné autant pour les élèves que pour les universitaires. 

· Les soins de santé. Ça grogne aussi dans ce secteur. Il n’y a pas de transport pour certains cas de maladie. Des travailleurs sont obligés d’effectuer 30 km pour atteindre les cliniques à Fungurume. Certaines femmes se seraient même accouchées sur la route. Donc mauvaise prise en charge par S.O.S international (institution de secours qui opère dans les urgences et sous-traitant avec TFM depuis 3ans). 

· Les Ressources humaines, un organe symbolique. Les renseignements indiquent que les services de sécurité dirigés par Jean Robert Durant (Directeur) et son épouse Elisabeth (Directrice des investigations) ne font qu’un amalgame indigeste. Le couple ne sait pas établir une échelle des sanctions, au point que pour une absence à une réunion, des gens ont été congédiés, virés sans autre forme de procès (cas de Mr Valentin. Un autre cas pas similaire concerne Sieur Albert Mubambe congédié par la seule volonté de M.Delvaux). Les organes des Rh et du juridique n’ont rien à voir avec les décisions de l’inamovible couple Durand. 

· Et la cacophonie atteint son paroxysme  quand l’on considère le fait que les art. 40.9 et 13 de la convention collective sont bafoués : la convention dispose qu’après 2 ans de prestation, chaque agent doit bénéficier de 2 tickets (aller-retour) pour  les vacances avec sa famille. Il n’en est rien d’après les travailleurs. La même convention prévoit que le Président de
la Délégation syndicale  doit assister une fois par mois aux réunions du comité de gestion et/ou des opérations. Cela n’est pas du goût de l’employeur qui n’entend pas associer les représentants des travailleurs « aux secrets de la maison ». 

· Là-dessus, il faut préciser un aspect des choses : il était prévu une révision du barème  salarial compte tenue  de la production. Celle-ci est bonne depuis janvier 2009. Le corollaire (positif du reste) était que travailleurs et Employeur négocient le taux salarial applicable à partir de janvier 2010. Là encore mutisme implacable de l’Employeur. 

· Ajoutez-y le fait pour des travaux très légers, on fait venir des indiens et des indonésiens (pour remplacer des fusibles) alors que chaque mois, la main d’œuvre congolaise – moins coûteuse – est en train d’être diminuée. 

  

Tout ces griefs réunis et l’occasion ayant été offerte par l’employeur lui-même ; alors ce matin, 24 bus Blue Bird ont été sans chauffeurs pour transporter les agents du camp bravo vers le site de travail. Seuls étaient en poste, les agents commis à la sécurité que dirige JR DURAND. Pour parer au mal, l’entreprise a fait recours, ce jeudi   , aux contractants qui ont pris les opérations des bennes et des engins et qui ont animé l’usine. Pourquoi ne pas travailler ?  Nous exigeons – précise un agent- la justice et l’équité. 

  

WA KUMAKONDE-a*  MIBA 

                                                                                                              J. Le Fédéral.

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L’ONJ contre les conflits dans la province du Kantanga

Posté par congoleo le 21 septembre 2009

L’Observatoire National de la Jeunesse se réjouit des signes palpables de la reconstruction de la République Démocratique du Congo dans la province du Katanga à travers les cinq chantiers, elle constate avec amertume que les efforts consentis par les autorités provinciales et nationales en matière de développement dans le cadre des cinq chantiers sont de plus en plus fragiles car, menacés par les conflits de tout genre.

Après donc les dures années des conflits, des souffrances, d’instabilités politiques, la RDC est prévenue à ce doter les des institutions démocratiques après l’organisation des élections libres et indépendantes, ce qui lui a permis d’annoncer le processus de développement.

La persistance des conflits coutumiers, fonciers, ethniques à travers les associations socio culturelles, des conflits liés au découpage territorial, des conflits entre partis politiques et autres, ainsi qu’une certaine léthargie dans la gestion et la résolution pacifique des ces conflits font croire à l’ONJ que si on y prend pas garde, les efforts de développement déjà amorcés risque de se volatiliser.

Ainsi pour consolider la paix et préserver les acquis des cinq chantiers de la République dans la province du Katanga, l’Observatoire National de la Jeunesse, ONJ, recommande :

1. La création en partenariat avec le ministère provincial de l’intérieur et la section des Affaires civiles de la MONUC, un cadre de concertation permanent de résolutions pacifique des conflits entre les mouvements et associations de la jeunesse de la province du Katanga, la Fondation Katangaise, l’Entente Interprovinciale, L’Alliance des autorités traditionnelles, les partis politiques, la société civile, le pouvoir public, le secteur économique privé, etc.
L’objectif de ce cadre de concertation serait d’identifier tous les conflits latents et ouverts dans la province du Katanga et proposer des solutions pacifiques à leurs résolutions.

2. La création d’un fond provincial de résolutions des conflits ;
3. La constitution d’une plate forme unique de la société civile dans la province du Katanga pour s’attaquer avec efficacité aux problèmes liés aux conflits.

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Tentative d’exploitation minière dans le Parc Kundelungu par l’entreprise minière CHEMAF

Posté par congoleo le 12 septembre 2009

la girafe du parcLe parc national de Kundelungu est un parc national du Katanga en République démocratique du Congo. Constitué dès l’époque coloniale, il reçut un statut de parc national par par les ordonnances loi N° 70-317 du 30 novembre 1970 et n° 75-097 du 1er mars 1975.

D’une superficie de 7 600 km², le parc présente une succession de hauts-plateaux et collines de savane échelonnées entre 1 200 et 1 700 mètres d’altitude. Il doit sa renommée aux chutes de la Lofoï, un des affluents de la Lufira. Ces chutes sont en effet les plus hautes d’Afrique et les deuxièmes au monde, avec 384 m de hauteur et un jet continu d’eau de 347 m.

En ce jour, Le coordonateur provincial de l’institut Congolais de Conservation de la nature au Katanga dénonce la tentative d’exploitation du parc Kundelungu par l’entreprise minière CHEMAF. Cette entreprise possède des carrés miniers dans le parc et exhibe des documents lui delivrés par le cadastre minier. CHEMAF a même dépêché dernièrement ses gélogues pour explorer le site. Pour le concervateur de L’ICCN/KATANGA, le parc est une zone interdite à l’expoitation minière. Du côté du cadastre minier, le site octroyé à l’entreprise CHEMAF est un espace vide qui n’a rien a avoir avec le parc.

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