Posté par congoleo le 1 novembre 2011

Clôture le samedi 29 octobre 2011 à Lubumbashi de la formation sur le droit et la responsabilité civile et pénale des conducteurs des véhicules automoteurs en République Démocratique du Congo.
Organisée par l’Ong AJD, Action pour la Justice et le Développement, cette formation avait plusieurs objectifs dont, Lutter contre l’ignorance des textes légaux qui régissent le comportement des conducteurs des véhicules automoteurs en circulation sur la voie publique congolaise, Inculquer le comportement citoyen aux conducteurs des véhicules automoteurs et Réduire le taux des accidents de circulation causés souvent par l’ignorance des lois en matière d’utilisation des véhicules automoteurs
Pendant 3 jours, soit du 26 au 29 octobre 2011, les participants ont bénéficié de la matière sur différents modules, animé le Magistrat Pierre MENDA et Maitre Donatien NTENDA. Les participants à cette formation se sont dits satisfaits des notions acquises. . « Cette formation tombe à pic. Ceci est un plus pour moi entant que chauffeur de taxi », confie un participant.
Un sujet de satisfaction aussi pour les formateurs, parce que prêt de 90 % des objectifs de la formation ont été atteints. Me Jean Bosco BADIBANGA, coordonateur de l’AJD, donne ici ses impressions et appréciation. La série des activités du genre s’étendront sur toute l’étendue de la province du Katanga et sur autres villes de la République Démocratique du Congo, a confirmé le coordonateur de l’AJD.
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Posté par congoleo le 8 septembre 2011

Après avoir été condamné à mort par le tribunal militaire, garnison du Haut Katanga à Kipushi, en première instance pour crimes de guerre, crime contre l’humanité, mouvement insurrectionnel et terrorisme, l’ancien chef Maï-Maï Gédéon Mutanga a réussi à s’évader de la prison centrale de Kasapa à lubumbashi.
Parmi les neuf cent soixante-sept détenus qui se sont évadés mercredi 7 septembre dans la matinée, de la prison centrale de Kasapa se trouve ce chef maï-maï, qui a semé la terreur sur l’axe Pweto-Mitwaba-Manono (appelé triangle de la mort). Cent cinquante d’entre eux ont été repris par la police plus tard dans la journée. Deux personnes ont été tuées et deux autres blessées au cours de l’évasion. Selon le ministre provincial de l’intérieur et sécurité, Jean-Marie Dikanga Kazadi, qui donne ce bilan, cette opération doit avoir bénéficié de la complicité des personnes qui travaillent au sein de ce centre pénitentiaire. «Un minibus est entré dans la prison entre 10h 30 et 10h40. Quand il s’est arrêté, des gens cagoulés et armés sont sortis et se sont mis toute suite à tirer sur le poste de garde,» raconte-t-il.
Les assaillants ont tout détruit sur leur passage et sont allés à la cellule où était incarcéré l’ancien chef Maï-Maï pour l’extraire, explique le ministre qui poursuit: «Ils ont aussi libéré une dame détenue dans un autre local. » Cette dernière, selon une source, connue sous le nom de Kata Katanga, serait impliquée dans les troubles survenues à l’aéroport international de la Luano au mois de juin dernier. « Ils ont ensuite demandé à tous les autres détenus de sortir», a-t-il conclu.
Le gouvernement provincial du Katanga réserve une prime de 100.000 USD à toute personne qui lui aiderait à capturer Gédéon mort ou vivant, 10.000 USD pour la dame Kata Katanga, et 500 USD pour la capture de tous les autres fugitifs.
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Posté par congoleo le 22 août 2011
Une femme est décédée à l’hôpital de Kamako, localité située à 400 Kms au Sud-est de Kananga, dans la province du Kasaï occidental, dans la nuit de mercredi à jeudi 18 août. Selon la société civile locale, la victime a été brûlée lors d’un incendie survenu vendredi 12 août et a succombé de suite de ses blessures.
La victime figurait parmi les quatre personnes blessées lors de l’incendie. Selon la police, un homme avait mis feu à la maison de sa belle-sœur sous prétexte que celle-ci avait retenu son épouse chez elle depuis plusieurs mois. Le présumé auteur de l’incendie s’est enfui.
Ailleurs
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Posté par congoleo le 20 août 2011

L’ONG Solidarité communautaire pour le développement (Socodev) basée à Kalima, à une centaine de kilomètres de Kindu (territoire de Pangi) a initié, depuis six mois un projet d’élevage de porcs pour lutter contre ka malnutrition dans cette contrée.
Selon la coordinatrice principale de cette ONG, José Assina Shindano, la prévalence de la malnutrition à Kalima est estimée à 14,13%.
Les porcs élevés sont nombreux mais le problème de leur alimentation se pose, a précisé la coordinatrice principale de la Socodev.
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Posté par congoleo le 16 août 2011

C’est l’ADG de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo, SNCC, lui-même qui l’a déclaré officiellement. Le gouvernement congolais a débloqué une somme de trois millions six cent mille dollars américains destinés aux agents de
la SNCC n’ayant pas bénéficié des maisons et pour couvrir à certains des frais de retraite ou des mois d’arriérés. La remise de cette somme d’argent aux responsables de cette entreprise publique devient pour ceux-ci une aubaine.
Il faut en profiter plus largement que les destinataires eux-mêmes. Le paiement se fait sur base de trois taux d’échange différents : 22, 40 et 75 mais pas celui de 90 qui est en vogue sur le marché d’échange. Cette maffia qui se déroule actuellement à
la SNCC n’échappe pas au su et au vu des autorités locales mais qui ferment les yeux sur ce détournement d’argent bien organisé afin de rouler les pauvres agents qui croupissaient dans une misère noire suite à plus de cinquante mois d’arriérés. Quand on paie sur base de ces trois taux mentionnés ci haut, où vont toutes les différences par rapport au taux de 90 qui est sur le marché ?
Aujourd’hui, c’est sur l’argent donné par l’Etat congolais que ces hauts responsables de
la SNCC sont entrain de se tailler une partie considérable pour leur propre compte. Demain, ce sera sûrement sur l’argent que confiera la Banque Mondiale à la RDC pour relancer cette entreprise qui fera l’affaire de ces hommes qui s’enrichissent en détruisant la société qui les engage. Certainement, ces gens s’amusent à scier la branche sur laquelle ils sont assis. Julien, Journal le vent du soir
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Posté par congoleo le 29 juillet 2011
Autre fois exercé en cachette, le métier de guérisseur traditionnel recherche, aujourd’hui, à rattraper l’évolution du monde comme toute autre activité professionnelle.
A Lubumbashi, pour s’attirer les clients, les féticheurs-guérisseurs ont opté pour les méthodes les plus usuelles de marketing pour faire large diffusion de leurs produits et services. Il est ainsi facile de découvrir un guérisseur à travers des tractes, affiches, calicots, etc. « Devenez riche en une minute », « soyez guéris de toutes maladies », telles sont les inscriptions que l’on peut trouver sur les calicots affichés à divers endroits stratégiques de la ville.
Sur ces calicots à double menu, à coté des maladies à soigner, telles que les faiblesses sexuelles, les règles douloureuses, les hémorroïdes, se trouve également une liste des grigris à prendre pour, « la chance partout, chainette magique, Bic magique, force de frappe, protection et barrage d’esprit, etc. ». Dans la plus part des cas, ces inscriptions sont accompagnées par des dessins mystiques avec des slogans comme ; « chez grand maitre », « la puissance du cheval », « moyo wa chuma » pour dire « cœur dur ». Les propriétaires de ces calicots prétendent mieux aider les nécessiteux de leur façon.
Un guérisseur affirme : « … c’est d’abord un métier hérité des ancêtres. Les fétiches nous accompagnent, mais elles ne sont pas exposées publiquement. » Certaines personnes estiment que la présence de ces calicots dans la ville de Lubumbashi cultive une certaine croyance dans les esprits de ceux qui lisent les mentions qui y sont couchées, surtout les jeunes dont la curiosité n’est pas à démontrer. Quelle est donc la responsabilité de l’Etat en cette matière ?
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Posté par congoleo le 12 juillet 2011
Le ministre provincial de l’environnement du Katanga, Félix Kabange, a ordonné la fermeture de cinq hôtels situés dans la commune de la Kenya à Lubumbashi pour non respect des conditions hygiéniques et d’hébergement. Cette fermeture intervient une semaine après la campagne d’inspection des hôtels initiée par le ministère provincial de l’Environnement.
La campagne d’inspection des maisons de passage a débuté depuis une semaine, c’est dans ce cadre qu’intervient la mesure a déclaré le bourgmestre de la commune. L’hôtel caprices, Kisanga, Equinoxe, No stop et violet sont des victimes de cette mesure. Félix Kabange, ministre provincial de l’environnement affirme que ces maisons de passages ne respectent pas des conditions hygiéniques et d’hébergement requises.
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Posté par congoleo le 3 juin 2011

Résolument engagée à soutenir les actions et initiatives pour le développement de la RDC en générale et de la province du Katanga en particulier, l’ASBL Objectif 2011, a fait don d’un nouvel équipement de travail aux membres de la brigade provinciale d’assainissement. Bottes, combinaisons, casques et autres, ont été réceptionnés à la mairie de Lubumbashi par le coordonateur provincial de ladite brigade. Une action appréciée par la population, qui a été, pendant longtemps, exposée à des maladies causées par l’insalubrité.
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Posté par congoleo le 29 juillet 2010

Chasse acharnée depuis un temps contre la boisson alcoolique indigène, « Lutuku ». Les éléments de la police et les autorités de la province du Katanga veulent lutter contre l’acheminement de ce breuvage à forte dose d’alcool d’autres provinces vers le Katanga. Souvent situées derrière des demeures des quartiers périphériques de Lubumbashi, noircies par la fumée permanente, des installations rudimentaires de distillation d’alcool servent de lieu de retraite pour plusieurs Lushois. Par dizaines, des jeunes désœuvrés, des employés journaliers de diverses usines, des travailleurs d’entreprises publiques insuffisamment et irrégulièrement rémunérés se fixent rendez-vous sous des paillotes, dans des cabanes destinées à la consommation de l’alcool indigène appelé « Lutuku ». Là toutes les affaires se discutent: sport, politique, vies privées des personnes connues, … et beaucoup plus fréquemment, la bagarre clôture les causeries de ceux qui ne savent trouver un compromis après leur discussion.
Les maisons de Lutuku sont généralement tenues par des femmes souvent assez âgées, divorcées, veuves ou en mal de ressources et positionnement financier pour les charges qu’elles supportent. Elles gagnent leur pain quotidien au prix de la destruction de leurs yeux par la fumée des bois, des propos souvent désobligeants à supporter de la part des clients et des risques d’actes de vandalisme caractérisant les consommateurs du Lutuku. « la distillation et la vente du Lutuku est devenue ma seule source pécuniaire pour subvenir aux besoins de mes six enfants depuis la mort de leur père« , confirme Mamu Mwadi, cette veuve que j’ai trouvé derrière sa maison en pleine opération de distillation. Les autorités publiques ont plusieurs fois décidé de faire cesser ces activités à cause de leur nuisance sur la santé des consommateurs et fabricants, ainsi qu’à cause de leur trouble quant à l’ordre public. mais ces derniers ont fait fi de tout. «lorsque je prend l’alcool Lutuku, je me sent soulagé et même déchargé de tous problèmes qui me semble être difficiles à résoudre à cause de mes maigres moyens« , révèle Mr Bruno Kankolongo, fidèle client de Mamu Mwadi.
Quoi de plus souhaitable pour le buveur de pouvoir noyer ses soucis dans l’alcool à 250 Francs Congolais, soit près de 0,3 $US, si sa santé est hypothéquée?
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Posté par congoleo le 8 juillet 2010
C
réée en 1910, la ville de Lubumbashi s’apprête à commémorer son centenaire. Parmi les habitants de cette ville, il y en a un qui l’a vu naitre. Monsieur David SHIMBA UMBA totalise 112 ans d’âge cette année. Cet ancien fonctionnaire de l’Union Minière du Haut Katanga est né le 18 septembre 1898 dans le territoire du Haut Lomami devenu Elisabethville sous la colonisation et actuelle ville de Lubumbashi.
Aujourd’hui, le doyen se souvient encore de son arrivée à Elisabethville, il y a un siècle. « En ce temps là on avait comme administrateurs Ngoïe Amato et aussi Kasongo Benoît qui étaient également agents de l’union minière. Nous vivions tous en ville, nous n’avions pas de communes comme aujourd’hui. Moi je n’avais pas fait de grandes études, mais nous avons été pris à l’union minière, l’actuelle Gécamines par les blancs pour le traitement du cuivre », raconte-t-il.
Fatigué, le vieil homme profite de l’affection de ses nombreux enfants et petits fils en attendant le dernier jour. Il compte à 74 petits fils, 233 arrières petits fils et 12 arrières-arrières-petits-fils. « C’est de notre intérêt d’être à ses côtés à chaque instants. Sa sagesse nous permettra aussi de vivre longtemps », confie Bijou Kamwanya, une de ses petites filles.
Quant au secret qui fait sa longévité, Mr. David SHIMBA parle du respect des 10 commandements de la bible. Le poids de l’âge ne l’empêche pas de lire sans lunette, d’écrire et de marcher seul.
Comme l’a dit un jour l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ : « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. » Rencontrer cette bibliothèque vivante et vieille de 112 ans vivante a été très bénéfique pour moi. Dommage cependant qu’elle ne soit pas exploitée plus que ça.
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