Prévisions générales du budget 2012 : Moïse Katumbi menace

Posté par congoleo le 6 octobre 2011

Moïse

Présentation le week-end dernier à l’assemblée provinciale du Katanga du budget pour l’exercice 2012. Elevé à plus de 560 milliards de Franc Congolais, ce budget a été déclaré recevable. Cependant, les autorités du Katanga menacent de retenir à la source les 40 % de la rétrocession au cas où le gouvernement  central ne revoit pas la clé de répartition pour les provinces récemment publiée. 

Les prévisions générales du budget 2012 sont en hausse de 41 % comparées de celles de 2011. Selon Moïse Katumbi, gouverneur du katanga, les recettes à caractère national révèlent une prédominance de la quotepart rétrocédée sur les recettes à caractère national, soit plus de 320 milliards contre 239 milliards à caractère provincial. Et pourtant, cette rétrocession n’est jamais reçue dans la caisse du budget provincial. 

Depuis 2007, s’indigne l’autorité provinciale. Mais la goute qui fait déborder le vase, c’est la clé de répartition telle que prévue par le gouvernement central sur la rétrocession. Celle-ci place la province du Katanga en dernière position avec 13 milliards de Franc Congolais. « Si le ministre ne rectifie pas le budget du Katanga, nous allons maintenant commencer à récupérer l’argent à la source. Je suis prêt à faire la prison pour la province », a déclaré Moïse Katumbi devant les membres du parlement provincial. « Même la vache laitière à un moment on la donne quelque chose », a-t-il renchéri. 

Une position soutenue par le président de l’organe délibérant, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, qui a rassuré son soutien total au chef de l’exécutif provincial dans toutes ses démarches en faveur de la province. 

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Elections 2011 : UNADEF Katanga, rangée en ordre de bataille

Posté par congoleo le 9 août 2011

Agée MATEMBO

               C’est désormais officiel. Agée MATEMBO TOTO dirigera l’équipe de la fédération provinciale de l’Union Nationale des Démocrates Fédéralistes, UNADEF Katanga.

              Après la démission de son prédécesseur, Jean MANDA KANSABALA, et sous la direction du président du comité des sages, une élection a été organisée au siège fédéral de Lubumbashi. «… étant inscrit à ce jour sur la liste des grands partis, nous allons faire en sorte que la position qu’il occupe puisse changer. Si nous étions 2èmes, nous serons premiers. Parce que nous avons aussi une ambition », a déclaré Agée MATEMBO, le nouveau président fédéral élu à l’issu d’une élection à mains levées.

              Il a en outre révélé que la première priorité de son mandat, sera celle de former une équipe de combat, afin de bien affronter et gagner les élections législatives prochaines en République Démocratique du Congo, avec un maximum des députés UNADEF à tout échelon.

Congratulant l’élu, Christian MWANDO, l’autorité morale provinciale de ce parti, a rassuré que l’UNADEF est bien parti pour cette bataille. Appelant ainsi tous les militants à une seule responsabilité ; la loyauté et le combat pour le un meilleure résultat final.

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Katanga : Et si Moïse KATUMBI ne briguait pas le deuxième mandat ?

Posté par congoleo le 16 juin 2011

le gouverneur

Jamais après plusieurs décennies, le Katanga n’a connu une telle personnalité à la tête de la province. En effet, depuis son investiture en 2006, Moïse KATUMBI, aujourd’hui gouverneur de  province, a réussi alors que beaucoup  ne lui avaient pas accordé de chance à l’entame de son mandat.  Pour plusieurs Katangais, la réalité a rattrapé le rêve. Moïse KATUMBI, en fervent serviteur, a su redonner la fierté du peuple congolais en général et Katangais en particulier. «… c’est le meilleur Gouv qu’on a dans le pays. », a affirmé l’ambassadeur itinérant Augustin KATUMBA MWANKE, lors d’une de ses visites de certaines réalisations du gouvernement KATUMBI. Pendant 5 ans il a maintenu le cap de 5 chantiers prônés par le Chef de l’Etat : routes en réhabilitation, hôpitaux et écoles en construction, plusieurs initiatives aussi louables allant dans le sens de l’amélioration de l’énergie et la vie sociale des ses administrés. Nombre de réalisations sont à son actif. KATUMBI CHAPWE a su donc hissé l’étendard de la province au plus haut niveau. 

En sportif incontestable, Moïse n’a jamais lésiné sur le moyen pour satisfaire le commun de mortel congolais. Ainsi, à la fin de son mandat et à l’approche d’un nouveau scrutin, les yeux des Katangais sont de nouveau tournés vers celui qui a redonné l’espoir où le désespoir avait pris place. Tous ne jurent que par sa reconduction, un nouveau mandat pour parachever ce qui a été amorcé. Ce qui pousse certains administrés à prendre déjà position au cas où leur leader ne postulait pas. «s’il ne le faisait pas, il nous verra passer nuit dans la cour de son domicile », dixit  un citadin Lushois.  

Que dire des autres positions prises en coulisse par la population du Katanga ?

                                          Congoleo

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UNADEF/Katanga : un nouveau comité fédéral pour un nouvel élan politique.

Posté par congoleo le 18 janvier 2010

le nouveau président du parti       

          L’union Nationale  des démocrates fédéralistes (UNADEF) se trouve en ce jour prête  à appliquer les dispositions relatives à la décentralisation comme mode de gestion. Annonce faite ce 17 janvier 2010 par  Honorable Jean Manda Kansabala, le nouveau président de l’UNADEF, fédération provinciale du Katanga. 

       En effet, le cercle Kamarenge de Kipushi a servi de cadre pour la cérémonie d’échange de vœux de l’an 2010 et l’installation officielle du comité fédéral de l’UNADEF/Katanga. 

Les nombreux militantes et militants et autres délégations venus de plusieurs coins de la province, ont offert un accueil très chaleureux aux nouveaux cadres et membres du parti qui étaient accompagnés de l’autorité morale provinciale du parti, Christian Mwando . 

« Le rendez vous de ce jour s’inscrit dans le cadre de la continuité et la pérennisation des valeurs patriotiques et sociétales, symboles de revivification et de l’existence du parti », a annoncé l’honorable Jean Crisostome Manda Kansabala dans son discours d’échange de vœux.

Il a ensuite indiqué qu’il était grand temps de redynamiser les activités politiques de son parti et de passer à la mobilisation de la population pour  qu’elle prenne part à la révision, du fichier électoral. Peu avant, la décision portant nomination du comité fédéral de l’UNADEF/Katanga a été lue par le secrétaire chargé de la communication et presse, Carine Tulumba Ilunga. 

          Prenant la parole, l’autorité morale provinciale, Christian Mwando, a à son tour présenté ses vœux tout en rappelant et expliquant les  ambitions du parti et de la lutte au sein de l’AMP. « … 2011 c’est demain, le chef de l’Etat Joseph Kabila est notre seul candidat. Il fallait que les militants en soient informés officiellement, et que tous les membres du parti reprennent les ambitions et se préparer pour les élections », a-t-il déclaré. 

 Les militantes et militants ont par la suite échangé les vœux pour l’an 2010.

                                       

                                                                                               Congoleo.

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UNADEF/Katanga : 2010, l’année sous les signes de toutes les manœuvres politiques.

Posté par congoleo le 24 décembre 2009

les cadres du parti

                 L’Union Nationale des démocrates Fédéralistes, (UNADEF) fédération au Katanga, présentée ici par Ajé MATEMBO, Secrétaire fédéral, retrace son parcours de l’an 2009 et place l’année 2010 comme une année placée sous les signes de l’année de toutes les manœuvres politiques. Pour le parti cher à Charles MWANDO SIMBA. Congoleo : Mr Aje MATEMBO, vous êtes le secrétaire provincial de l’UNADEF Katanga. Que direz-vous à ceux qui cherchent à connaître l’UNADEF ? 

Mr. Ajé MATEMBO : s’il faut que nous puissions présenter l’UNADEF, actuellement l’UNADEF est placée parmi les plus vieux partis politiques surtout ici en province du Katanga. Parce que bientôt l’UNADEF va fêter son 16ème anniversaire, voyez-vous 16 ans c’est ne pas trop peu. C’est un parti qui était crée depuis 1993 avec le grand animateur politique qui est encore sur la scène politique congolaise, je cite Charles MWANDO SIMBA. Pour votre information encore l’UNADEF est issue des non compromis politiques au sein de l’UFERI à l’époque où Mr. NGUZ devait faire des alliances avec Mobutu. Les gens qui n’étaient très d’accord comme ; le président fondateur Charles MWANDO, qui a voulu vraiment tailler son propre chemin, d’où la naissance de l’UNADEF vers les années 1993. Comprenez par là que c’est un vieux parti. CLEO : Quelle est sa représentativité dans les institutions de la République ? 

Mr A.M : C’est un vieux parti qui est représenté non seulement dans toutes les institutions, mais aussi dans toutes les provinces de la République. Nous trouvons l’UNADEF partout, cela confirme que nous sommes en train de répondre au sens national que nous prônons dans notre statut. Il est aussi un parti qui constitue un des piliers de la plate forme présidentielle, l’AMP. En province, c’est pratiquement la 3ème force politique de l’AMP. Quand à la représentativité,  l’UNADEF est dans toutes les institutions, tant au niveau national que provincial ; ou gouvernement central, dans les deux chambres haute et basse, dans le gouvernement provincial du Katanga et à  son assemblée provinciale. Bref, l’UNADEF est un vieux parti bien représenté. CLEO : Comment se résume le parcours de l’UNADEF/Katanga en l’an 2009 ? 

Mr. A.M : L’UNADEF a réalisé beaucoup de choses en 2009. Fin 2008 le parti devait mettre en pratique toutes résolutions qui étaient arrêtées lors du conclave organisé en 2007. A cette même période l’UNADEF avait décidé d’abord de rompre  avec un siège loué pour aménager son propre siège. L’UNADEF aujourd’hui est passée à une vitesse de croisière pour étendre son espace politique. Jadis le parti était plus concentré dans le district de Tanganyika, il a aujourd’hui réalisé les exploits en ce qui concerne sa conquête politique, qui peut s’évaluer en terme de 4 à 5 territoires, entre autres : Lubudi, qui est mon propre territoire, le territoire de Kapanga, le territoire de Pweto, de la ville de Likasi, etc. donc il y a des conquêtes vérifiées et vérifiables, et c’est de là que nous comptons même aligner nos candidats pour les élections qui se pointent à l’horizon. 

CLEO : Quelles sont les difficultés  rencontrées au cours de l’année 2009 ? 

Mr. A.M : Nous avions rencontré des difficultés d’ordre politique, en ce qui concerne les députés que l’UNADEF a réalisé qui étaient plus concentrés dans un seul district. Cela a  constitué à la fois un aspect positif et  négatif, aspect négatif qui nous amène à placer ça parmi les difficultés parce que, nos n’avons pas réalisé le nombre de voix qu’on devait avoir au niveau de l’assemblée provinciale pour que nous puissions porter haut nos aspirations politiques et cela a constitué vraiment un handicap qui semble déjà aujourd’hui être contourné parce que nous comptons maintenant nous déployer comme c’est déjà fait dans d’autres territoires de la province. L’autre difficulté c’est quand on nous avait imposé la vision du gouvernement où le président tant national que provincial, ne devaient plus continuer l’animation du parti, étant donné qu’ils se trouvaient dans l’exécutif au niveau national que provincial ; Cette difficulté devait être constatée parce que l’UNADEF devait prendre des solutions très urgentes en ce qui concerne le changement heureusement nous avons de l’expertise au niveau du parti, ça ne nous a pas coûté assez de temps, on a remplacé les gens qui étaient déclarés et placés dans l’incompatibilité par rapport à leurs fonctions qu’ils exerçaient. Ce sont là les deux grandes difficultés majeures que l’UNADEF a pu surmonter au cours de l’année 2009. CLEO : Quelles sont les perspectives pour l’an 2010, la seule qui nous sépare des élections de 2011 ? 

Mr. A.M : Exactement, l’UNADEF commence d’abord à placer l’année 2010 comme une année qui est sous les signes de l’année de toutes les manœuvres politiques. Parce que c’est cette année où l’UNADEF va directement apprêter son électorat, cela signifie que nous sommes en train vraiment d’aménager notre politique pour  les élections, toutes les stratégies prises ; les états majors son en train d’être monté, les candidats potentiels en train d’être identifié, le parti prépare tout le moyen conséquent afin que les élections qui pointent à l’horizon, commençant par les élections locales, ne puissent pas être une surprise pour nous et que cela soient bien préparées, afin que nous puissions résoudre une fois pour toutes la majorité que nous voulons avoir prochainement au niveau des appareils législatifs. CLEO : Un dernier message pour l’an 2010. 

Mr. Ajé MATEMBO : Oui un message de vœux d’abord sur le plan politique, à tous les partis politiques qui sont en train de faire marche commune avec nous autres à l’AMP, nous souhaitons que les erreurs du passé soient finalement corrigées au cours de cette année 2010, que ça soit une année décisive. Nous souhaitons aussi les vœux les meilleurs à notre électorat qui se retrouve sur l’ensemble du territoire de la province, qui doit vraiment garder sa loyauté, sa fidélité, son courage et sa détermination, afin que notre parti puisse remporter comme nous le souhaitons cette fois-ci. Dès 2010, nous allons démarrer avec un comité réaménagé et le réaménagement c’est vraiment en rapport avec les élections qui se pointent à l’horizon. Merci.                                                                                      Congoleo. Unblog.fr 

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Découpage territorial : la ville de Lubumbashi pressentie comme une province a part entière ?

Posté par congoleo le 16 décembre 2009

La petite histoire : 

        

Créée en 1910, Élisabethville, actuelle Lubumbashi, avait obtenu le statut de ville en 1941 en même temps que Léopoldville (Kinshasa) et Jadotville (Likasi). Son découpage résulte du Décret du 17.10.1957qui réorganisait la ville. Celle-ci comprenais désormais cinq communes autonomes : les quartiers européens devinaient
la Commune Élisabethville et le centre extra coutumier faisait place aux quatre petites communes (Albert, Kenya, Katuba, Rwashi). 

         Une zone annexe rurale incluait le reste du territoire. Cette situation a duré jusqu’à huit ans après l’indépendance, au moment où l’ordonnance loi du 20-01-1968 remplaçais (dans les mêmes limites géographiques) la ville par une sous région Kamalondo, et Elisabethville, Lubumbashi. Toutes ces entités perdaient leur personnalité juridique. 

         En Avril 1971, la zone Lubumbashi, trop vaste fut scindée en deux. Une partie devenait ainsi la zone Kampemba. 

  

Situation actuelle 

         S’il est relativement aisé, à partir des plans et des écrits de l’époque coloniale, de reconstituer l’évolution passée de la ville et de son découpage administratif, nous n’avons accédé à aucune étude récente publiée sur les aspectes actuels de la question. 

         Pour assouvir la curiosité de nos lecteurs, nous avons recueilli quelques données à l’hôtel de ville et auprès de certains anciens. A quoi, nous avons ajouté les renseignements tirés de l’Allas de Lubumbashi, édité par le Centre d’Études géographiques sur l’Afrique noire, en 1989. 

         Nous avons retenus les éléments ci-après : 

1. La ville dans son état actuel, est le fruit de la loi du 25.02.1982 qui s’inscrit dans la politique de la décentralisation initiée par le Professeur VUNDWAWE TE PEMAKO. Elle recouvre sa personnalité juridique lui ôtée en 1968 mais garde toujours ses sept communes (la septième est en réalité une zone annexe à caractère rural). 

2. Elle compte à cette date 41 quartiers, 246 cellules et 1368 rues et avenues. 

         En 1997, après la prise  du pouvoir par l’AFDL, le Zaïre redevient République Démocratique du Congo et nous reprenons les appellations de communes. Politiquement, depuis 1998, les CPP( Comités des pouvoirs populaires) consacrent la notion de Démocratie populaire traduite par le Gouvernement à la base. D’où, avait-on 7 gouvernements communaux, autant de gouvernements qu’il y avait des quartiers, des cellules, des rues et des avenues. 

- Lubumbashi est une ville éclatée : son contenu sociologique s’est modifié avec l’éradication de la ségrégation sociale entre ville et cité. Une explosion démographique sous l’influence du Croît naturel, du solde migratoire généré par les événements politiques de 1991 – 1992 conflit Katangais-Kasaïens) et de deux guerres, celles de libération d’abord, celle d’agression ensuite. Ainsi, le profil de la ville est largement affecté entre 1990 et ce jour par la croissance de la population. 

En revanche, les « lushois » en surnombre dans de vieilles cités se sont dispersés dans certains noyaux périphériques d’autro-construction : Kigoma, Quartier Congo, Luapula, Tabacongo et les extensions de
la Taba : Par bourgeonnement de la ville, on a assisté à la naissance des quartiers Golf, Lido, Bel-Air, Kilobelobe et Kalubwe. Les quartiers Mpolo et changalele sont nés du Remplissage d’espaces intérieurs mal protégés. 

Derrière les quartiers populaires, on a vu naître des extensions telles que Gbadolite, Labo, Kinkalabwamba, Tchansansa, Penga penga… 

Ville plus qu’éclatée que ni l’activité économique ni la démographie ne soutiennent plus. Premier indice de la crise : « partout prévaut un modèle socioculturel de la famille nombreuse, dont la dimension considérée comme idéale à Lubumbashi et de l’ordre de huit personnes ». 

La ville présente aujourd’hui certaines catégories socio professionnel qui constituent sa population active : 

les cadres moyens et supérieures exerçant une fonction de direction dans les entreprises privées ou para-étatiques. (On y adjoint les agents de l’Etat à partir du Chef de Bureau et des enseignants : Assistants). 

les travailleurs qualifiés et employés. C’est notamment le salarié manuel dont le poste exige une technicité et les salariés subalternes du tertiaire. 

Les ouvriers peu ou pas qualifiés (dans l’entreprise industriel oui dans l’atelier artisanal) 

les indépendants du commerce et de l’artisanat. Ce sont des propriétaires de leur établissement qui travaillent pour leur propre compte. 

Les trafiquants peuvent être retenus dans cette catégorie. 

les militaires considérés comme les hommes de troupes, les sous-officiers logés dans ce qu’il reste de casernes, les policiers. Les agents de servie de gardiennage y compris. 

Les agriculteurs et charbonniers qui pratiquent leur métier aux alentours de la ville (sont exclus les agriculteurs d’appoint intra-parcellaire. 

les micros commerçants et micro artisans qui se distinguent par l’absence d’un local véritable, un équipement réduit au minimum, une grande diffusion spatiale : Etales des marchés, étalages et ateliers flottants, commissionnaires, colporteurs et artisans ambulants. 

Les prostituées, les domestiques. 

        Les catégories socioprofessionnelles traduisent l’image de l’espace urbain dans une conjoncture de désastre économique qui affecte la ville depuis une décennie et demie. 

        Initialement industrielle et minière, la ville a conservé cette vocation jusqu’à ce jour. Avec l’Union Minière, il y a eu implantation d’un ensemble manufacturier très diversifié.   On dénombre actuellement plusieurs établissements industriels ou assimilés dont les branches d’activités industrielles sont la métallurgie de base, la métallurgie de transformation, l’industrie alimentaire, les industries de transformation, les bâtiments et travaux publics, le transport, la production et distribution d’eau et d’électricité. Le textile a disparu à Lubumbashi. 

        Ces entreprises peuvent être réparties en trois espaces ci-dessous : 

L’aire d’activité de
la Gécamines : quartier de l’industrie lourde occupant 130 hectares dans la vallée de la rivière Lubumbashi. Elle rassemble les emplois industriels de
la GCM et de la nouvelle usine STL inaugurée le 30.11.2000. 

Le Quartier industriel Sud, constitué à partir de 1925, compte des entreprises dont : Amato, Tabacongo – VAP – EXACO, Bralima qui occupe les anciennes structures de
la SINTEXKIN. 

Le quartier industriel nord, la plus vaste avec 350 hectares environ. Loti en tranches successives entre 1920 et 1945, il regorge plus d’usines que les autres espaces précédents. On y trouve des usines de toutes les tâches et procèdent de diverses branches d’industrie :
la SNCC, la brassimba,
la Fondaf,
la Safricas, l’Afrima,
la Sometole, l’Entreprise Forrest,
la Chemaf… 

Lubumbashi, Ville Province ? 

Ça se chuchote. Et en dépit, du fait que l’Assemblée provinciale est en vacances, la rumeur persiste. Une certaine opinion katangaise serait tentée de proposer l’intention et de la porter au faîte de l’Etat congolais. Tel que décrit ci-dessus, la ville se prêterait-elle à avoir le statut de province ? Pourquoi certains Katangais s’assignent-t-ils cet objectif ? 

L’avenir est rarement clair dit-on. Mais lointaine est toujours la portée des décisions. Il y a dans l’intention – à choisir entre plusieurs actions possibles car, là-même où le futur permet de s’appuyer sur un haut niveau de probabilité, subsiste généralement une certaine obligation de prévoir : 

Ce qu’il adviendra à l’article 2 de la constitution de mars 2006. 

        Le corollaire direct sur l’ensemble de cette loi cadre (abrogée ? Amendée ? Révisée, conformément à l’art 218). 

Quel député et sénateur devront « valider » le projet de la création des nouvelles communes dans la ville telle qu’annoncée par DIKANGA KAZADI, actuel Ministre de l’Intérieur de la province du Katanga en passe de découpage. 

  

                                         

                                                                                         Jacques Vallon KABULO 

                                                                                                   J. Le Fédéral 

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Retour à Lubumbashi du ministre provincial des mines et affaires foncières

Posté par congoleo le 19 septembre 2009

Retour à Lubumbashi ce jeudi du ministre provincial des mines et affaires foncières du Katanga. M. Juvenal Kitungwa revient de Kinshasa ou il avait été interpellé par le Procureur général de la République . Le Ministre provincial des mines et affaires foncières indique qu’après avoir été entendu par le Procureur général de la Republique et après confrontation avec le policier qui s’était declaré victime des coups et blessures de la part du ministre Kitungwa, le Procureur général de la République lui a demandé de regagner Lubumbashi. Il dit attendre la suite. Entretemps, le Gouverneur de la province qui a reçu le ministre provincial Kitungwa ce vendredi matin, a condamné les méthodes, qu’il qualifie d’enlèvement, utilisées par le service de renseignement lors de l’arrestation de M. Juvenal Kitungwa. M. Moise Katumbi promet que le gouvernement provincial ira en justice contre tous ceux qui avaient été impliqué dans cet enlèvement.

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