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UNADEF/Katanga : 2010, l’année sous les signes de toutes les manœuvres politiques.

Posté par congoleo le 24 décembre 2009

les cadres du parti

                 L’Union Nationale des démocrates Fédéralistes, (UNADEF) fédération au Katanga, présentée ici par Ajé MATEMBO, Secrétaire fédéral, retrace son parcours de l’an 2009 et place l’année 2010 comme une année placée sous les signes de l’année de toutes les manœuvres politiques. Pour le parti cher à Charles MWANDO SIMBA. Congoleo : Mr Aje MATEMBO, vous êtes le secrétaire provincial de l’UNADEF Katanga. Que direz-vous à ceux qui cherchent à connaître l’UNADEF ? 

Mr. Ajé MATEMBO : s’il faut que nous puissions présenter l’UNADEF, actuellement l’UNADEF est placée parmi les plus vieux partis politiques surtout ici en province du Katanga. Parce que bientôt l’UNADEF va fêter son 16ème anniversaire, voyez-vous 16 ans c’est ne pas trop peu. C’est un parti qui était crée depuis 1993 avec le grand animateur politique qui est encore sur la scène politique congolaise, je cite Charles MWANDO SIMBA. Pour votre information encore l’UNADEF est issue des non compromis politiques au sein de l’UFERI à l’époque où Mr. NGUZ devait faire des alliances avec Mobutu. Les gens qui n’étaient très d’accord comme ; le président fondateur Charles MWANDO, qui a voulu vraiment tailler son propre chemin, d’où la naissance de l’UNADEF vers les années 1993. Comprenez par là que c’est un vieux parti. CLEO : Quelle est sa représentativité dans les institutions de la République ? 

Mr A.M : C’est un vieux parti qui est représenté non seulement dans toutes les institutions, mais aussi dans toutes les provinces de la République. Nous trouvons l’UNADEF partout, cela confirme que nous sommes en train de répondre au sens national que nous prônons dans notre statut. Il est aussi un parti qui constitue un des piliers de la plate forme présidentielle, l’AMP. En province, c’est pratiquement la 3ème force politique de l’AMP. Quand à la représentativité,  l’UNADEF est dans toutes les institutions, tant au niveau national que provincial ; ou gouvernement central, dans les deux chambres haute et basse, dans le gouvernement provincial du Katanga et à  son assemblée provinciale. Bref, l’UNADEF est un vieux parti bien représenté. CLEO : Comment se résume le parcours de l’UNADEF/Katanga en l’an 2009 ? 

Mr. A.M : L’UNADEF a réalisé beaucoup de choses en 2009. Fin 2008 le parti devait mettre en pratique toutes résolutions qui étaient arrêtées lors du conclave organisé en 2007. A cette même période l’UNADEF avait décidé d’abord de rompre  avec un siège loué pour aménager son propre siège. L’UNADEF aujourd’hui est passée à une vitesse de croisière pour étendre son espace politique. Jadis le parti était plus concentré dans le district de Tanganyika, il a aujourd’hui réalisé les exploits en ce qui concerne sa conquête politique, qui peut s’évaluer en terme de 4 à 5 territoires, entre autres : Lubudi, qui est mon propre territoire, le territoire de Kapanga, le territoire de Pweto, de la ville de Likasi, etc. donc il y a des conquêtes vérifiées et vérifiables, et c’est de là que nous comptons même aligner nos candidats pour les élections qui se pointent à l’horizon. 

CLEO : Quelles sont les difficultés  rencontrées au cours de l’année 2009 ? 

Mr. A.M : Nous avions rencontré des difficultés d’ordre politique, en ce qui concerne les députés que l’UNADEF a réalisé qui étaient plus concentrés dans un seul district. Cela a  constitué à la fois un aspect positif et  négatif, aspect négatif qui nous amène à placer ça parmi les difficultés parce que, nos n’avons pas réalisé le nombre de voix qu’on devait avoir au niveau de l’assemblée provinciale pour que nous puissions porter haut nos aspirations politiques et cela a constitué vraiment un handicap qui semble déjà aujourd’hui être contourné parce que nous comptons maintenant nous déployer comme c’est déjà fait dans d’autres territoires de la province. L’autre difficulté c’est quand on nous avait imposé la vision du gouvernement où le président tant national que provincial, ne devaient plus continuer l’animation du parti, étant donné qu’ils se trouvaient dans l’exécutif au niveau national que provincial ; Cette difficulté devait être constatée parce que l’UNADEF devait prendre des solutions très urgentes en ce qui concerne le changement heureusement nous avons de l’expertise au niveau du parti, ça ne nous a pas coûté assez de temps, on a remplacé les gens qui étaient déclarés et placés dans l’incompatibilité par rapport à leurs fonctions qu’ils exerçaient. Ce sont là les deux grandes difficultés majeures que l’UNADEF a pu surmonter au cours de l’année 2009. CLEO : Quelles sont les perspectives pour l’an 2010, la seule qui nous sépare des élections de 2011 ? 

Mr. A.M : Exactement, l’UNADEF commence d’abord à placer l’année 2010 comme une année qui est sous les signes de l’année de toutes les manœuvres politiques. Parce que c’est cette année où l’UNADEF va directement apprêter son électorat, cela signifie que nous sommes en train vraiment d’aménager notre politique pour  les élections, toutes les stratégies prises ; les états majors son en train d’être monté, les candidats potentiels en train d’être identifié, le parti prépare tout le moyen conséquent afin que les élections qui pointent à l’horizon, commençant par les élections locales, ne puissent pas être une surprise pour nous et que cela soient bien préparées, afin que nous puissions résoudre une fois pour toutes la majorité que nous voulons avoir prochainement au niveau des appareils législatifs. CLEO : Un dernier message pour l’an 2010. 

Mr. Ajé MATEMBO : Oui un message de vœux d’abord sur le plan politique, à tous les partis politiques qui sont en train de faire marche commune avec nous autres à l’AMP, nous souhaitons que les erreurs du passé soient finalement corrigées au cours de cette année 2010, que ça soit une année décisive. Nous souhaitons aussi les vœux les meilleurs à notre électorat qui se retrouve sur l’ensemble du territoire de la province, qui doit vraiment garder sa loyauté, sa fidélité, son courage et sa détermination, afin que notre parti puisse remporter comme nous le souhaitons cette fois-ci. Dès 2010, nous allons démarrer avec un comité réaménagé et le réaménagement c’est vraiment en rapport avec les élections qui se pointent à l’horizon. Merci.                                                                                      Congoleo. Unblog.fr 

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Hon. Jean Manda KANSABALA lève le voile sur les plaintes et inquiétudes de la SOCITANG.

Posté par congoleo le 23 décembre 2009

Hon. Jean Manda Kansabala

L’intervention de L’honorable Jean Manda Kansabala, élu de la circonscription électorale de Moba dans le district de Tanganyika, suite aux plaintes et inquietudes de la Société Civile du Tanganyika (SOCITANG). Selon la Socitang, accuse les élus de Tanganyika d’avoir leur mission et avoir privilegié leurs propres intérêts. Elle présente en suite plus inquiétudes sur la viabilité de la future province du Tanganyika, sa politique régionale,… 

  

Congoleo : Bonjour Hoorable. Pouvez-vous vous présenter svp ? 

 

Hon. Jean Manda KANSABALA : Je réponds au nom de Jean Manda Kansabala, je suis député provincial élu de la circonscription électorale de Moba dans le district de Tanganyika, au Katanga en RDC. 

 

Cleo : quel est l’état de vos relations avec la base (la société civile du Tanganyika) ? 

 

HJMK : Oui, c’est d’abord moi-même qui ai organisé pour la 1ère fois la société civile du Tanganyika, SOCITANG, à son temps tout partait de Kalemie, je l’avais appelé SOCIKAL (Société civile de Kalemie). Quand les activités ont été étendues jusqu’aux autres territoires, nous avons été obligés de crééer et organiser la société civile du Tanganyika pour les 6 territoires de la future province du Tanganyika, à savoir : Kalemie, Nyunzu, Moba, Kabalo, Kongolo, Manono. 

 

Cleo : La société civile de votre circonscription électorale vous accuse d’avoir oublié votre tâche ou mission de député et avoir privilégié vos propres intérêts. Qu’en dites-vous ? 

 

HJMK : Ma réaction, d’abord, je ne suis pas député pour la 1ère fois. J’ai été  député national, j’ai été au dialogue inter congolais et comme je l’ai dit, La socitang est mon initiative, ceux qui sont resté font aussi du bon travail. Mais parfois il y a des exagérations dans l’appréciation du travail. Quels sont mes intérêts privés que je suis en train de privilégier ? Je ne vois pas, je ne suis pas devenu riche, mais au moins à chaque fois qu’ils envoient des correspondances, c’est moi qui assure le suivi auprès de l’exécutif. A moins qu’ils prouvent le contraire  mes amis que j’aime bien. Quand il y a des problèmes c’est moi qui relaye, comme présentement la société civile n’a pas encore officiellement écrit qu’il y a des plaintes de la population pour la fermeture du lac Tanganyika. Moi j’ai déjà réagi pour expliquer au ministre de l’agriculture que le lac Tanganyika a certaines exceptions. Par exemple des particularités. Le lac se ferme chaque mois quand il y a pleine lune et le mois de Juillet entier il y a un vent qui empêche les pécheurs de faire leur travail. C’est-à-dire une fermeture qui est d’abord naturelle de Juillet et celle de chaque mois de deux semaines contrairement à d’autres grandes rivières et d’autres lacs de la province. Je l’ai fait, pas verbalement mais à travers une correspondance écrite, la socitang ne l’a pas encore fait. Quand elle va écrire sans savoir que j’ai déjà  posé un acte, elle pourra encore dire que nous ne faisons rien. Je crois qu’il faut que l’on puisse encore renforcer les liens et échanges avec ma base parce que c’est elle qui m’a envoyé ici. Elle reste toujours ma base. 

 

Cléo : Que réagissez vous aux propos de certains élus du Tanganyika qui affirment que ce mandat est un mandat sacrifié parce qu’ils devaient d’abord chercher à apprendre et comprendre leur rôle et bien se positionner pour ensuite servir la pauvre population ? 

HJMK : Un mandat sacrifié, je ne le dirai pas. Si il y a des collègues qui l’on dit, parce qu’ils viennent de l’enseignement ou d’un autre secteur autre que la politique, ça n’engage qu’aux même. Moi je connais mon travail, je ne suis pas un parvenu, le travail que je faisais dans la société civile était presque le travail d’un député. Sans mandat, pendant la transition j’étais un député avec mandat pas un mandat de la ase mais d’un groupe d’individus qui m’avait envoyé au dialogue inter congolais. A travers toutes ces péripéties que je suis passé, j’ai eu des informations suffisantes sur le rôle d’un député. 

En comparant ce qui se fait du passé, je crois que ce que la population devait attendre c’est ne pas ce qu’elle a. Il  y a un peu de changement par ci par là, mais le grand changement vient lentement. Elle ne devait pas penser que tout de suite après les élections tout allait changer. Si on condamne aujourd’hui qu’il n’y a pas de changement c’est parce qu’on n’a pas mis de référence. Mais aujourd’hui, s’il faut parler sécurité, l’insécurité qui était grandissante au temps du dialogue inter congolais n’est plus et c’est déjà quelque chose de plus. Mais ce qui reste à améliorer, il faudrait qu’on arrive jusqu’aux élections locales parce qu’on va renforcer le système de contrôle et de surveillance. 

Cleo : Parlant du système de contrôle et de surveillance, la même base affirme qu’il n y a pas encore eu une mission parlementaire pour contrôler les régies financières du Tanganyika. Qu’en dites-vous ? 

HJMK : C’est une information d’avant la session ordinaire qui venait de s’achever. Après juste après la dernière session ordinaire, tous les députés ont été déployés à travers tous les territoires et toutes les villes pour aller contrôler. Moi-même j’ai éyé envoyé à Kamina. Dans ma circonscription électorale, il y a eu l’honorable Momat Kakuji et l’honorable Kabanda et pour Kalemie c’était l’honorable Kikomesha, juste pour le contrôle. 

 

Cleo : Bientôt Tanganyika province, selon les prévisions de la décentralisation et du découpage. Est-ce que votre district est prêt pour application des principes prévus, quand à sa viabilité ? 

 

HJMK : En comparaison avec d’autres provinces qui ont tenté l’expérience du  découpage vers les années 80, on a remarqué les provinces qui étaient moins nantilles que le Tanganyika ont résisté à la chute et bientôt s’organisent mieux. C’est le cas de la province du Maniema qui est enclavée, pour importer ses produits soit il faut que cela se fasse par avion de Goma ou de Bukavu ou soit par train ; de Kalemie ou de Lubumbashi tandis que le Tanganyika a des ouvertures vers l’océan indien par Kigoma qui est relié par un chemin de fer jusqu’à Dar-es-alam. Nous avons des ouvertures vers la Zambie par le lac Tanganyika, chez nous on passe par Moliro. Nous avons également des relations directes avec le Burundi, donc tout ceci justifie la viabilité de la future province du Tanganyika. Outre les activités agricoles, les gens se rappelleront que les beaux moments du projet 105 que le américains avaient mis dans le Tanganyika, c’est le Tanganyika  qui avait nourrit la grande partie de l’espace national, les deux provinces du Kasaï, le Maniema, le sud Kivu, et j’en passe. C’est-à-dire  qu’avec la capacité agricole le Tanganyika est à mesure de vivre. Il y a aussi les élevages, au Katanga c’est la Tanganyika qui avait le plus gros cheptel d’élevage qui a été piyé par la guerre, mais les pâturages sont restés. D’ailleurs nous avons déjà commencé à repeupler petit à petit cet espace et je sais qu’au bout de 10 ans, 20 ans on pourra reprendre l’élevage comme dans le passé. Nous avons aussi les minerais, si nous voulons les exploiter et exporter vers l’Asie on peut bien le faire à travers le port de Kigoma, c’est question tout simplement qu’on puisse améliorer la capacité d’accueil de la stabilité du port de Kalemie et le port de Moba. 

 

 

Cleo : Est-ce ça l’urgence ou vous avez un autre programme pris à votre niveau en tant que député ? 

HJMK : Oui, d’abord comme député provincial, nous avons d’abord créé une commission permanente qui s’atèle, pas seulement pour la province du Tanganyika, aussi pour toutes les autres qui se trouvent aujourd’hui dans la province du Katanga pour qu’on aille très rapidement à la décentralisation, c’est la commission qui est présidée par l’ancien gouverneur l’honorable Urbain Kisula Ngoi. 

Cléo : quelle est la suite pour le cahier de charge issue des échanges entre les élus, la société civile en juillet 2007 à Kalemie. 

HJMK : Moi-même j’ai participé à cet échange, kabalo Manono et Kongolo n’étaient pas représentés, seulement Nyunzu, Moba et kalemie, parce que c’était organisé par la commission justice et paix du diocèse de Kalemie- Kirungu et la Socitang, bien sur avec notre appui parce que c’est nous qui avons introduit le projet au PNUD, comme ça trainé, la Socitang a eu des moyens avant nous, elle et le diocèse l’a organisé pour les territoires qui dépendaient du diocèse, c’est à dire Kalemie, Nyunzu et Moba. Mais notre vision était d’organiser pour tout l’espace du Tanganyika. A l’issu de ces travaux nous avons projeté les résultats, qui était le même constat pour tous les 3 territoires et nous les avons projeté sur tous les 6. C’est moi-même qui ai déposé au gouvernorat de province, pour que dans ce budget 2009 que l’on puisse en tenir compte parce que le budget de 2008 était déjà finalisé. 

Alors dans le budget 2009, il y a certains aspects qui ont été touchés. Entre autre, les routes avec pont, les centres hospitaliers, les écoles. Dans l’exécution de ce projet, on a trouvé que les engins ont été achetés et acheminés au Tanganyika et sur tout l’espace provincial, mais malheureusement ces engins n’opèrent pas. D’abord faute de nous même, parce que certains responsables, les agents de l’office des routes, à qui on a confié, ont commencé à vendre le carburant, ainsi plus de carburant était dépensé pour un petit tronçon de route. 

La deuxième faute aux agents qui ont acheté du carburant, c’est sont les enfants du Tanganyika. Exemple de ceux de Kalemie qui commençaient à acheter auprès de ces responsables irresponsables des ateliers. Donc ils ont contribué au freinage de l’avancement des travaux. Nous avons réuni les ONG  tel au chef lieu de la province, celles qui doivent intervenir pour qu’on puisse planifier avec elles pour éviter de redites ou de refaire ce qui a été prévu par le budget de la province et que les ONG viennent avec le même programme si elles prennent les routes, que le budget s’atèle sur les centres hospitaliers pour les centres hospitaliers, on a expédié les médicaments en 2009, moi-même j’ai en a expédié des médicaments à Kalemie, pas avec mon argent mais  avec celui budgétisé, on a également expédié 1000 bancs d’écoles et programme des cous territoire de Moba. Globalement on est en train de faire quelque chose et moi-même  j’ai initié avec les coopératives et les anciens éleveurs qui ont perdu les bêtes pendant la guerre, on avait initié des dossiers qu’on a introduit au ministère de l’agriculture provincial qui a transmis au ministère national de l’agriculture pour voir dans quelle mesure soit il faut indemniser ces petits éleveurs qu’ils décolle très rapidement ou soit il faut envisager un système de métayage, qu’on puisse prendre les grandes sociétés qui sont là on les finance et celles commencent à donner à métayage les bétails à la population qui avait perdu. 

 

Cléo : Parler de la politique de la coopération régionale pour que Monono et Moba soient greffés dans les priorités de la régionalisation du développement du pays ? 

HJMK : Je ne sais pas ce que vous appelez régionalisation du développement. Parce que si je suis gouverneur du Tanganyika, je mets un programme de priorité qui est pour la continuité d’ouvertures des voies de communication ; les routes qui connectent la province aux autres provinces et pays pour le commerce frontalier qui est autorisé par la constitution pour la province. C’est ne pas les grands échanges internationaux multilatéraux. Pour la province c’est seulement les échanges frontaliers ; comme le Tanganyika avec Bujumbura, Kigoma, Sumbu et j’en passe. Quand il y a ouverture des voies des communications, il faudrait qu’il ait aussi le renforcement de coopération avec les pays voisins là où on doit faire le commerce, parce quel la population ne peut pas vivre sans échanges commerciaux. Voilà ce qui serait pour moi des priorités. 

L’ouverture  Manono-Moba, c’est question de budget tout simplement. Parce que  de tout le temps des deux territoires étaient bien reliés, même Manono-Kabalo, Manono-Nyunzu. Si ces voies de liaison sont ré ouvertes tout repartira normalement, et c’est ne pas régionale. 

Cléo : Pouvons-nous savoir le pourquoi de votre démarche pour le changement de la dénomination de la ville de Moba pour Kaoze Ville ? 

HJMK : Merci beaucoup, lors du débat sur la création des nouvelles villes à l’assemblées provinciale, je suis personnellement intervenu pour le changement du nom de Moba, parce que Moba donnait un peu plus de confusion ; ville de Moba, commune de Moba, territoire de Moba, rivière de Moba, donc 4 Moba. 

Est-ce que nous étions si pauvres en dénomination pour qu’on s’attèle sur Moba ? Moi j’ai dit  non, parce qu’il y a des figures historiques que nous pouvons ramener et immortaliser. Et les collègues députés ont acceptés que l’on puisse dénommer la ville Kaoze, le territoire reste le territoire de Moba, la commune de Moba Port, la rivière Moba. 

Cleo : un message adressé à la base et à toute la Socitang pour l’an 2010. 

HJMK : Je sais que les moments ne sont pas encore propices pour que je souhaite une année heureuse, pour l’année 2010 je la souhaite à ma base qu’elle soit cette fois ci une année où tout le monde doit se mettre au travail, chacun dans son domaine ; que l’enseignant travail avec conscience, que le cultivateur étende ses espaces, que l’éleveur accroisse son cheptel et à notre niveau nous allons continuer à nous battre pour qu’on facilite les infrastructures. Que ce travail puisse nous donner bonheur, prospérité et nous préparer pour les élections 2011. 

 

 

 

 

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GECAMINES : quand les intérêts divergent, les loups se mangent.

Posté par congoleo le 16 décembre 2009

les Instalalions de la Gécamines

18 hauts cadres suspendupour faux et usage de faux.

«  L’avènement de Calixte MUKASA KALEMBWE dans le comité de gestion de
la Gécamines, d’abord comme ADGA de Paul Fortin, puis comme ADG a.i en remplacement de ce dernier, semble renforcer l’état d’infirmité dont souffre cette entreprise publique », nous fais savoir un SMS anonyme reçu à notre rédaction. Le quidam de continuer : « les événements qui s’y succèdent augurent une ère calamiteuse inédite :opacité dans la gestion de pas  de porte du contrat chinois, licenciement massif et abusif des agents de
la GCM groupe centre, la démission provoquée et spectaculaire de Paul Fortin et aujourd’hui la suspension de certains hauts cadres du secteur de la production, pourtant les amis d’hier ; tous ces événements ne sont pas innocents ». 

Les interrogations se multiplient dans l’opinion publique sur la méthode de travail de l’actuel ADG, M. MUKASA KALEMBWE Calixte dont on ne connait pas exactement le souci majeur. Pour les uns, le numéro de
la Gécamines voudrait remettre de l’ordre dans la boîte afin de redorer le blason de la géante aux pieds d’argiles, d’autres encore estiment qu’il s’agit de la stratégie hégémonique tendant à se débarrasser de tous les témoins gênants qui maîtrisent les effets pervers de la mégestion de l’actuel ADG a.i de
la Gécamines, effets ayant concouru à la paralysie de la production. 

La vérité ? On ne désespère pas qu’elle éclate au grand jour, heureusement. Car dans tous les groupes de
la GCM, Ouest , Centre et Est c’est-à-dire Kolwezi, Likasi et Lubumbashi y compris kipushi, La fièvre monte , ça chauffe , ça bouillonne. 

Revenons à notre sujet, quand les intérêts s’entrecroisent, les fauves finissent par se dévorer entre eux. Cette affirmation semble être vérifiable dans la mesure où près de la moitié de ces victimes doit sa propulsion à Calixte MUKASA. 

Lors de la présentation de bilan, certaines anomalies seraient observées dans la filière de la production de
la GCM. Ainsi, a-t-on déclenché un mouvement de contrôle. Il a été constaté que depuis plus de deux ans les chiffres de la production sont tronqués. La teneur et le poids de la production minière sont souvent revus à la baisse contrairement à la réalité. 

La teneur du cuivre, cobalt et zinc ainsi que le poids de la production sont revus à la baisse en déclarant faussement la présence des déchets (notamment la scorie) en lieu et place de véritables produits finis malgré la haute technologie dont dispose 
la Gécamines pour le test des minerais. 

Conséquemment à cette maffieuse pratique, un groupe de ces hauts responsables de
la Gamines se muent , carrément , en négociants pour acheter les mêmes produits à vil prix car la teneur ayant été déclarée faible. 

Comme déjà dit précédemment, cette rocambolesque affaire est organisée en réseautage et implique plusieurs responsables du secteur production. C’est un vieux rapport selon la garde industrielle. 

En son temps, M. Paul Fortin, alors ADG de
la Gécamines, injecte 15 millions de dollars dans la production du cuivre à Kolwezi. Les résultats se révèlent plus satisfaisants, soit 20 milles tonnes de cuivre. Là où le bat blesse, c’est quand 80 millions sont injectés (± 5 fois le montant du premier investissement), sans que la production ne varie d’un gramme. 

Ce manque à gagner énorme pour l’entreprise a été simplement détourné par une clique. A ce jour, l’actuel comité de gestion joue à la prudence et ne veut pas déclarer qu’il y a détournement en attendant la fin des enquêtes initiées à ce propos. Il est indéniable qu’environ 80.000 tonnes de cuivre ont disparus (NDLR : Le chiffre de 80.000 T ne vient pas de
la GCM plutôt d’une simple estimation par la règle de 3 simple). C’est d’ailleurs une de raisons de la démission de Paul Fortin déclarent certains Gécaminards. Qui en sont les auteurs de ce détournement présume ? 

Selon l’esprit de la suspension, il s’agit de 18 hauts cadres et agents suspendus. Parmi eux, on trouve : Luwonda, directeur du four électrique de Panda à Likasi 

KAPUTO  KALUBI, directeur  du département géologie Likasi 

KABASO Symbene, DEX du groupe Ouest à Kolwezi – NDUA MUDIKITA,  PRD ex – DEX/Centre, discret et éminence grise pressenti comme futur ADG de
la Gécamines. Dans les milieux de
la Gécamines, nombreux sont ceux-là qui s’indignent de sa suspension et pensent qu’on lui en veut pour bloquer son émergence attendue par la majorité. Certains chefs de service et responsables administratifs ont écopé de la suspension. 

Cette décision courageuse de l’ADG a.i bien qu’objet de beaucoup de controverses (on y reviendra subséquemment) a été saluée dans sa forme et constitue une première en ce qui concerne le secteur de la production considéré toujours comme celui des intouchables. D’ailleurs la plupart de grands responsables qui dirigent l’entreprise proviennent de ce secteur. 

Toutefois, dans les 15 jours qui suivent la date de la suspension, si l’employeur ne prend pas une décision, les suspendus peuvent reprendre leurs postes, à moins que la suspension soit prolongée, selon la réglementation en vigueur. Dans l’entretemps, les incriminés continuent à pointer leur présence bien que mis à la disposition des enquêteurs. 

Que reproche –t-on à M. MUKASA ?

 

 Impliqué lui-même dans beaucoup des dossiers noirs grâce à son grand « parapluie » dit-on, l’actuel ADG a.i aura bien réussi son coup en bouffant les gens de son propre réseau maffieux  ,ses complices . C’est une sorte de fuite en avant commente-t-on différemment dans les milieux de Mangeurs de cuivre.  Les raisons seraient pour les uns le débarras des amis encombrants afin de bien régner en maître absolu. Pour les autres – l’homme devance les événements pour éviter de se salir au moment venu, ainsi décrète – t – il la tolérance zéro en sa manière. C’est malin et prudent, n’est ce pas ? 

Respectueux des opinions des personnes citées, votre organe d’info, a contacté l’ADG a.i à ce sujet et attend sa version de faits pour couper avec les rumeurs. Du côté des suspendus, comme tout naufragé, il y a apprenons-nous la ferme promesse d’éventrer le boa, car il y en a qui s’estiment trahis ou sacrifiés sur l’autel du sadisme. 

Somme toute, l’opinion est du moins édifié que les « voleurs » ont protégé ou couvert les « les voleurs » pour ruiner
la Gamines et maintenir ses milliers de travailleurs dans l’état piteux d’impaiement. 

Petit à petit, la vérité est entrain d’éclater au grand jour comme dirait un sage « lorsque le scarabée roule sa boule d’excréments, personne ne sent l’odeur, mais lorsqu’on l’ouvre, ça sent mauvais » 

Comprenne qui peut ! 

        

                                                                                                  Jeef MWINGAMB 

                                                                                                     J. Le Fédéral 

 

 

 

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Découpage territorial : la ville de Lubumbashi pressentie comme une province a part entière ?

Posté par congoleo le 16 décembre 2009

La petite histoire : 

        

Créée en 1910, Élisabethville, actuelle Lubumbashi, avait obtenu le statut de ville en 1941 en même temps que Léopoldville (Kinshasa) et Jadotville (Likasi). Son découpage résulte du Décret du 17.10.1957qui réorganisait la ville. Celle-ci comprenais désormais cinq communes autonomes : les quartiers européens devinaient
la Commune Élisabethville et le centre extra coutumier faisait place aux quatre petites communes (Albert, Kenya, Katuba, Rwashi). 

         Une zone annexe rurale incluait le reste du territoire. Cette situation a duré jusqu’à huit ans après l’indépendance, au moment où l’ordonnance loi du 20-01-1968 remplaçais (dans les mêmes limites géographiques) la ville par une sous région Kamalondo, et Elisabethville, Lubumbashi. Toutes ces entités perdaient leur personnalité juridique. 

         En Avril 1971, la zone Lubumbashi, trop vaste fut scindée en deux. Une partie devenait ainsi la zone Kampemba. 

  

Situation actuelle 

         S’il est relativement aisé, à partir des plans et des écrits de l’époque coloniale, de reconstituer l’évolution passée de la ville et de son découpage administratif, nous n’avons accédé à aucune étude récente publiée sur les aspectes actuels de la question. 

         Pour assouvir la curiosité de nos lecteurs, nous avons recueilli quelques données à l’hôtel de ville et auprès de certains anciens. A quoi, nous avons ajouté les renseignements tirés de l’Allas de Lubumbashi, édité par le Centre d’Études géographiques sur l’Afrique noire, en 1989. 

         Nous avons retenus les éléments ci-après : 

1. La ville dans son état actuel, est le fruit de la loi du 25.02.1982 qui s’inscrit dans la politique de la décentralisation initiée par le Professeur VUNDWAWE TE PEMAKO. Elle recouvre sa personnalité juridique lui ôtée en 1968 mais garde toujours ses sept communes (la septième est en réalité une zone annexe à caractère rural). 

2. Elle compte à cette date 41 quartiers, 246 cellules et 1368 rues et avenues. 

         En 1997, après la prise  du pouvoir par l’AFDL, le Zaïre redevient République Démocratique du Congo et nous reprenons les appellations de communes. Politiquement, depuis 1998, les CPP( Comités des pouvoirs populaires) consacrent la notion de Démocratie populaire traduite par le Gouvernement à la base. D’où, avait-on 7 gouvernements communaux, autant de gouvernements qu’il y avait des quartiers, des cellules, des rues et des avenues. 

- Lubumbashi est une ville éclatée : son contenu sociologique s’est modifié avec l’éradication de la ségrégation sociale entre ville et cité. Une explosion démographique sous l’influence du Croît naturel, du solde migratoire généré par les événements politiques de 1991 – 1992 conflit Katangais-Kasaïens) et de deux guerres, celles de libération d’abord, celle d’agression ensuite. Ainsi, le profil de la ville est largement affecté entre 1990 et ce jour par la croissance de la population. 

En revanche, les « lushois » en surnombre dans de vieilles cités se sont dispersés dans certains noyaux périphériques d’autro-construction : Kigoma, Quartier Congo, Luapula, Tabacongo et les extensions de
la Taba : Par bourgeonnement de la ville, on a assisté à la naissance des quartiers Golf, Lido, Bel-Air, Kilobelobe et Kalubwe. Les quartiers Mpolo et changalele sont nés du Remplissage d’espaces intérieurs mal protégés. 

Derrière les quartiers populaires, on a vu naître des extensions telles que Gbadolite, Labo, Kinkalabwamba, Tchansansa, Penga penga… 

Ville plus qu’éclatée que ni l’activité économique ni la démographie ne soutiennent plus. Premier indice de la crise : « partout prévaut un modèle socioculturel de la famille nombreuse, dont la dimension considérée comme idéale à Lubumbashi et de l’ordre de huit personnes ». 

La ville présente aujourd’hui certaines catégories socio professionnel qui constituent sa population active : 

les cadres moyens et supérieures exerçant une fonction de direction dans les entreprises privées ou para-étatiques. (On y adjoint les agents de l’Etat à partir du Chef de Bureau et des enseignants : Assistants). 

les travailleurs qualifiés et employés. C’est notamment le salarié manuel dont le poste exige une technicité et les salariés subalternes du tertiaire. 

Les ouvriers peu ou pas qualifiés (dans l’entreprise industriel oui dans l’atelier artisanal) 

les indépendants du commerce et de l’artisanat. Ce sont des propriétaires de leur établissement qui travaillent pour leur propre compte. 

Les trafiquants peuvent être retenus dans cette catégorie. 

les militaires considérés comme les hommes de troupes, les sous-officiers logés dans ce qu’il reste de casernes, les policiers. Les agents de servie de gardiennage y compris. 

Les agriculteurs et charbonniers qui pratiquent leur métier aux alentours de la ville (sont exclus les agriculteurs d’appoint intra-parcellaire. 

les micros commerçants et micro artisans qui se distinguent par l’absence d’un local véritable, un équipement réduit au minimum, une grande diffusion spatiale : Etales des marchés, étalages et ateliers flottants, commissionnaires, colporteurs et artisans ambulants. 

Les prostituées, les domestiques. 

        Les catégories socioprofessionnelles traduisent l’image de l’espace urbain dans une conjoncture de désastre économique qui affecte la ville depuis une décennie et demie. 

        Initialement industrielle et minière, la ville a conservé cette vocation jusqu’à ce jour. Avec l’Union Minière, il y a eu implantation d’un ensemble manufacturier très diversifié.   On dénombre actuellement plusieurs établissements industriels ou assimilés dont les branches d’activités industrielles sont la métallurgie de base, la métallurgie de transformation, l’industrie alimentaire, les industries de transformation, les bâtiments et travaux publics, le transport, la production et distribution d’eau et d’électricité. Le textile a disparu à Lubumbashi. 

        Ces entreprises peuvent être réparties en trois espaces ci-dessous : 

L’aire d’activité de
la Gécamines : quartier de l’industrie lourde occupant 130 hectares dans la vallée de la rivière Lubumbashi. Elle rassemble les emplois industriels de
la GCM et de la nouvelle usine STL inaugurée le 30.11.2000. 

Le Quartier industriel Sud, constitué à partir de 1925, compte des entreprises dont : Amato, Tabacongo – VAP – EXACO, Bralima qui occupe les anciennes structures de
la SINTEXKIN. 

Le quartier industriel nord, la plus vaste avec 350 hectares environ. Loti en tranches successives entre 1920 et 1945, il regorge plus d’usines que les autres espaces précédents. On y trouve des usines de toutes les tâches et procèdent de diverses branches d’industrie :
la SNCC, la brassimba,
la Fondaf,
la Safricas, l’Afrima,
la Sometole, l’Entreprise Forrest,
la Chemaf… 

Lubumbashi, Ville Province ? 

Ça se chuchote. Et en dépit, du fait que l’Assemblée provinciale est en vacances, la rumeur persiste. Une certaine opinion katangaise serait tentée de proposer l’intention et de la porter au faîte de l’Etat congolais. Tel que décrit ci-dessus, la ville se prêterait-elle à avoir le statut de province ? Pourquoi certains Katangais s’assignent-t-ils cet objectif ? 

L’avenir est rarement clair dit-on. Mais lointaine est toujours la portée des décisions. Il y a dans l’intention – à choisir entre plusieurs actions possibles car, là-même où le futur permet de s’appuyer sur un haut niveau de probabilité, subsiste généralement une certaine obligation de prévoir : 

Ce qu’il adviendra à l’article 2 de la constitution de mars 2006. 

        Le corollaire direct sur l’ensemble de cette loi cadre (abrogée ? Amendée ? Révisée, conformément à l’art 218). 

Quel député et sénateur devront « valider » le projet de la création des nouvelles communes dans la ville telle qu’annoncée par DIKANGA KAZADI, actuel Ministre de l’Intérieur de la province du Katanga en passe de découpage. 

  

                                         

                                                                                         Jacques Vallon KABULO 

                                                                                                   J. Le Fédéral 

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La basse Kando, vivier des Minings anarchistes

Posté par congoleo le 16 décembre 2009

L’exploitation minière en RDC imprime un impact négatif sur l’environnement : déboisement à grande échelle – pollution des cours d’eau, modification climatique etc. la province du Katanga, avec son vaste gisement cupro – cobaltique est un grand pôle d’attraction des vrais ou faux  investisseurs dans ce domaine. 

Malgré l’existence du code minier, la magouille, la supercherie et toutes sortes de coup bas sont permis pourvu que l’opérateur minier maximise ses intérêts capitalistes. En dépit de restriction au bénéfice de l’environnement et de la population, beaucoup d’opérateurs miniers au Katanga sont comme des « matadores » près à tout faire.  Monstrueux ! 

Il n’existe aucun respect de prescrit, de lois et même de l’équilibre écologique. Pareil comportement occasionne malheureusement un conflit des compétences entre différents services techniques étatiques, notamment le CAMI (Cadastre minier) et l’ICCN (Institut congolais pour la conservation de la nature). Le premier, une structure géologique du ministère de mines, étudie la possibilité d’octroi des permis d’exploitation. Le second dépend du ministère de l’environnement. Le comble dans tout ça, les deux services n’arrivent pas à accorder leurs violons en ce qui concerne les gisements miniers situés dans les parcs et autres réserves de chasse. 

On parle ce dernier temps de l’occupation d’un couloir dans le parc national de Kundelungu, et de la majeure partie de la réserve de chasse de la basse kando aux environs de la ville de Kolwezi. Les entreprises minières les plus concernées dans la violation de la loi et du code minier sont Chemaf du puissant homme d’affaires indien Shiraj Virgi, l’homme qui défie même les autorités non par sa grande gueule mais plutôt par sa générosité financière vis-à-vis de certaines autorités aussi bien nationales que provinciales. En deuxième lieu, on trouve Mutanda Mining du Sieur BAZANO. 

 Loin de les considérer des fossoyeurs de l’économie nationale, les précités seraient, affirme quelque opinion, ni plus ni moins des anarchistes et machiavéliques dans le secteur minier. 

A en croire les rapports d’enquête des ONG en environnement, les dégâts sont énormes et frisent le scandale au regard du silence plat de l’exécutif provincial du Katanga. 

Avant d’approfondir l’investigation ( la nôtre) sur les responsabilités  des uns et des autres sur les méfaits environnementauxque causent les entreprises implantées  dans ces lieux dits protégés ou réservés, il sied d’informer le public que les parcs nationaux de Kundelungu et upemba sont délimités par les ordonnances n° 75 – 097 du 1er mars 1975 et n° 75 – 241 du 22 juillet 1975, qui en déterminent même le régime applicable dans leurs périmètres ; tandis que la réserve de la basse Kando a été créée par le décret colonial et l’arrêté du ministère national de l’environnement, qui en détermine aussi le régime juridique. Ces zones protégées, interdites ou de réserve devraient être protégées dans leur intégralité par rapport aux activités incompatibles à la conservation de la nature telles que l’exploration minière (sondage par dynamite) et l’exploitation minière proprement dite (cfr. décret n° 038/2003 du 26 mars 2003 portant règlement minier, art 2 et 3). 

L’existence des entreprises est-elle confirmée dans ces zones interdites ? 

Sans doute.  Ce n’est plus un secret. Sept entreprises minières à capitaux privés rivalisent l’exploitation minière dans les parcs nationaux et réserves sus évoqués. Nous les rangeons par ordre de grandeur en terme de carrés obtenus au regard bien sûr des permis que chacune d’elles détient : Chemaf, Mutanda Mining, Phelps Dodge, MKM, Platimin Congo, Kimin, Comide sont implantées dans ces lieux en violation flagrante du code et du règlement minier ainsi que  d’autres dispositions légales en matière de conservation de la nature. 

A titre exemplatif, voici la liste de permis de recherche et d’exploitation que détiennent ces  entreprises   décidées à bloquer l’avenir de la province. 

Dans le PN UPEMBA : PR 4709, 4710, 3859, 4711, et 2753 

Dans le PN Kundelungu PR 2773, 2768, 2757, 2777 

Dans le Basse Kando, PR 660, 661,  662, 657, 1995, 2350, 2769, 4959, 2116, 9510, 520,  1526, 815, 467, 1432 et PE 11557. 

  

Qui du CAMI, ICCN, Gouvernement et entreprises minières  à tort ? 

La responsabilité est partagée, bien entendu à de degrés différents suivant son intérêt ou sa propre interprétation du code et du règlement minier. 

L’ICCN Katanga est accusé d’être victime de sa politique de chaîse vide, mais aussi de vouloir une chose et son contraire. Cette structure a eu à réunir les entreprises œuvrant dans la basse kando sans rendre public les conclusions. 

La descente de l’ICCN à la basse kando  n’avait duré que moins d’une demie-heure, à en croire une source digne de foi. Nous nous passons des  « à côtés ». L’opinion se demande, que veut exactement l’ICCN ? 

La même attitude est malheureusement constatée du côté de
la Gécamines qui joue pile et face, mutatis mutandis. D’aucuns ignorent que les concessions de la basse kando particulièrement ont été vendues par
la Gécamines. Les détenteurs des permis d’exploitation et de recherche se plaignent de cette attitude qui consiste à se ranger du côté de ceux qui les condamnent. 

Le CAMI (cadastre minier) est la première institution à commettre la grande faute en posant des actes au delà des espaces géographiques que lui autorise la loi en octroyant des droits  miniers dans les zones protégées et en foulant au pied toutes les dispositions pertinentes en matière de la protection de l’environnement et de la conservation de la nature. Cet acte délibéré frise à la fois le manque de collaboration entre les différents services de l’Etat pour l’intérêt républicain  et la recherche effrénée d’enrichissement de certains responsables du CAMI au détriment du principe de prévention, de précaution et de développement durable de la communauté nationale. 

Certains responsables du CAMI claironnent partout qu’ils ont compétence d’octroyer de droits miniers. Cependant, ils ignorent qu’il y a aussi de domaines de collaboration où d’autres services techniques devraient intervenir. Il est malheureux aujourd’hui de constater que le CAMI a déjà vendu et subdivisé tout le Katanga en carrés miniers au mépris de tout : cours d’eau, parc, forêt, cimetière, route, aéroport, gare, agglomération ….bref tout le territoire est vendu au moindre cm2. Que la population ne soit surprise de voir un jour un marché, un aéroport, un cimetière, …rasé au profit de l’exploitation minière. Le CAMI en est responsable. Sous d’autres cieux, la carte du cadastre minier fait partie de la sureté de l’état et de secret de la république. Chez nous, tous les étrangers et seuls eux détiennent ces secrets parce que nos frères du CAMI tiennent à leur enrichissement, création de la classe moyenne oblige. Malheur, où nous allons ? 

La part de l’Etat est encore immense et primordiale. L’article 53 de la constitution de la RDC stipule « toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. Elle a le devoir de la défendre. L’Etat veille à la protection de l’environnement et à la santé des populations ». 

Au lieu de veiller à la protection de l’environnement, le gouvernement tant en province qu’au niveau national se contente de faire payer les permis de recherche (26,34 $ par carré et par an), les permis d’exploitation (424 $ par carré et par an) et la contribution sur la superficie de concession minière (0,02 $ par ha pour la1ère année de validité, et minière après chaque année de validité). 

A vouloir trop de perception, l’Etat ignore de protéger sa population et ses propres lois. Que voulez-vous dans un Etat où les dirigeants sont eux-mêmes opérateurs miniers, actionnaires majoritaires dans les entreprises ou grands amis des exploitants mineurs ? la sagesse enseigne clairement qu’on ne peut pas être  à la fois juge et parti. 

Les entreprises quant à elles, les affaires sont les affaires, point de morale en cette matière. Toute fois, votre hebdomadaire tient à vous informer ce que chacune d’elles réalise dans ces zones interdites ou protégées. 

                          

                                                                           Jeef Mwingamb

                                                                              J. Le Fédéral 

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Entreprise : T.F.M paralysée par la grève

Posté par congoleo le 16 décembre 2009

 A y regarder de très près et profondément, on retiendra, d’après nos sources, que le mal est vieux qui résulte de la politique sociale de Entreprise TFM, de
la Gestion des Ressources humaines. Les travailleurs accusent :

 

 · Alors que la planète voit s’estomper la crise économique et financière, l’Entreprise TFM affiche une prospérité incontestable. Depuis janvier 2009, la production varie entre 350 et 400 T/jour. Les prévisions étaient de 2005/jour. 

· Sur base de cet élément, les travailleurs réclament l’augmentation du colis de fin d’année qui se chiffrait à environ 100 $ entre  97 et 2007,  alors qu’il n’y avait pas production. D’où vient qu’on réduise ce colis à 42 $ et que les cadres et maîtrise en soient privés ?   

· Le Montant a été rabattu jusqu’à 26 $. Le souci pour les employés, ce qu’il soit amélioré étant donné que la productivité est tributaire de l’état psychologique des travailleurs. 

· La politique sociale de TFM- indique encore une source- provoque des inadaptations et donc des déséquilibres. Le camp bravo, héberge des travailleurs qui ne peuvent vivre avec leur conjoint et enfants. Cette politique en matière de logement entraîne des ruptures des foyers et donc des déséquilibres qui ne peuvent être résolus avec 2 ou 3 jours de  congé en famille. 

· Le cahier de charge des travailleurs concerne aussi les frais scolaires et les soins de santé. Pour les frais scolaires, la convention collective de TFM prévoit qu’avant la rentrée des classes, employeur et travailleurs devraient discuter du montant des frais à allouer aux parents. Depuis deux ans, malgré les discussions, l’employeur ne veut pas revoir le montant initial de 10 $ donné autant pour les élèves que pour les universitaires. 

· Les soins de santé. Ça grogne aussi dans ce secteur. Il n’y a pas de transport pour certains cas de maladie. Des travailleurs sont obligés d’effectuer 30 km pour atteindre les cliniques à Fungurume. Certaines femmes se seraient même accouchées sur la route. Donc mauvaise prise en charge par S.O.S international (institution de secours qui opère dans les urgences et sous-traitant avec TFM depuis 3ans). 

· Les Ressources humaines, un organe symbolique. Les renseignements indiquent que les services de sécurité dirigés par Jean Robert Durant (Directeur) et son épouse Elisabeth (Directrice des investigations) ne font qu’un amalgame indigeste. Le couple ne sait pas établir une échelle des sanctions, au point que pour une absence à une réunion, des gens ont été congédiés, virés sans autre forme de procès (cas de Mr Valentin. Un autre cas pas similaire concerne Sieur Albert Mubambe congédié par la seule volonté de M.Delvaux). Les organes des Rh et du juridique n’ont rien à voir avec les décisions de l’inamovible couple Durand. 

· Et la cacophonie atteint son paroxysme  quand l’on considère le fait que les art. 40.9 et 13 de la convention collective sont bafoués : la convention dispose qu’après 2 ans de prestation, chaque agent doit bénéficier de 2 tickets (aller-retour) pour  les vacances avec sa famille. Il n’en est rien d’après les travailleurs. La même convention prévoit que le Président de
la Délégation syndicale  doit assister une fois par mois aux réunions du comité de gestion et/ou des opérations. Cela n’est pas du goût de l’employeur qui n’entend pas associer les représentants des travailleurs « aux secrets de la maison ». 

· Là-dessus, il faut préciser un aspect des choses : il était prévu une révision du barème  salarial compte tenue  de la production. Celle-ci est bonne depuis janvier 2009. Le corollaire (positif du reste) était que travailleurs et Employeur négocient le taux salarial applicable à partir de janvier 2010. Là encore mutisme implacable de l’Employeur. 

· Ajoutez-y le fait pour des travaux très légers, on fait venir des indiens et des indonésiens (pour remplacer des fusibles) alors que chaque mois, la main d’œuvre congolaise – moins coûteuse – est en train d’être diminuée. 

  

Tout ces griefs réunis et l’occasion ayant été offerte par l’employeur lui-même ; alors ce matin, 24 bus Blue Bird ont été sans chauffeurs pour transporter les agents du camp bravo vers le site de travail. Seuls étaient en poste, les agents commis à la sécurité que dirige JR DURAND. Pour parer au mal, l’entreprise a fait recours, ce jeudi   , aux contractants qui ont pris les opérations des bennes et des engins et qui ont animé l’usine. Pourquoi ne pas travailler ?  Nous exigeons – précise un agent- la justice et l’équité. 

  

WA KUMAKONDE-a*  MIBA 

                                                                                                              J. Le Fédéral.

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