Posté par congoleo le 29 août 2009

Il faut combattre l’obscurité par toute voie, il faut ne fut-ce qu’écouter de la musique dans sa maison tel est la finalité de toutes les manœuvres orchestrées par les Lushois qui se raccordent au courant électrique
Alors qu’en RDC l’électricité et la distribution du courant électrique sont un monopole de l’Etat (par la société nationale de l’électricité SNEL), les frais qu’engagent la procédure d’abonnement et de raccordement au courant sont manifestement supérieurs aux revenus moyens des Lushois qui vivent avec moins de 1$ par jour. C’est qui rend des Lushois aptes à toutes manœuvres frauduleuses tendant à obtenir rapidement le résultat. Comme si cela était une manière de contribuer à l’un des cinq chantiers promis par les autorités publiques (l’électricité), des Lushois procèdent à des raccordements inadéquats. Des fils parallèles à ceux de la SNEL, les uns rampant et jonchant le sol Lushois, les autres perçant des manguiers et des cabanes pour atteindre des Kiosques, Salons de coiffure etc. Tels sont les risques auxquels sont exposés des enfants Lushois qui jouent parfois pieds-nus, qui grimpent dans les arbres et aux poteaux où des câbles s’entrecoupent comme des treillis.
L’on se demande quelles conséquences peuvent être entrainées par les câbles posés par des particuliers qui s’improvisent électriciens en lieu et place des ingénieurs de la SNEL au nom des cinq chantiers de la République. Mr Yvon MBAYO, habitant du quartier Bel-air dans la commune de Kampemba, soutient que ce chantier, électricité, est privatisé par l’insouciance des autorités publiques.
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Posté par congoleo le 29 août 2009

La saison sèche à Likasi correspond à celle des grandes vacances pour les écoliers et les étudiants. Elle favorise les travaux de construction à plus de la moitié des propriétaires des chantiers. Des jeunes vacanciers, se distrayant pour certains, s’occupant en préparant la rentrée scolaire pour d’autres, se livrent à la fabrication des briques en argile destinées à être cuites par des bois morts pour des constructions. « Je suis l’ainé d’une famille de 8 enfants. Le manger et la scolarisation de nous tous est hypothétique. Vu la situation critique économique de mes parents, je me suis décidé de faire les briques pour garantir ma rentrée scolaire », déclare Freddy Nonda, écolier de 22 ans. Ces briques fabriquées par un exercice physique ardu sont appelées « Tapez fort ».
Des termitières font l’objet des conventions entre les propriétaires fonciers et les briquetiers, ces derniers s’engageant à rétrocéder aux premiers soit en nature soit en numéraire, un pourcentage du produit de leur travail. La chasse aux termitières se fait généralement la nuit et au petit matin ; l’on entend des battements des moules, des chassons, des cris de joie, des quolibets et bavardages des briquetiers de 19 heures 30 à 9heures.
Pour braver le froid nocturne et matinale, les briquetiers font généralement usage de boissons intensément alcoolisées, du chanvre,… « C’est aussi difficile de faire ce travail avec un état d’esprit normal. Moi je prends un peu de café fort pour chasser le froid et le sommeille aux heures de nuit, mais certains de mes coéquipiers arrivent à prendre les liqueurs et d’autres stimulants puissants », dénonce Diango Kiwele, briquetier.
Chaque métier, dit-on, a ses exigences, mais il est désolant que même des écoliers sont soumis à ce régime qu’impose les « Tapez Forts » et comme les adultes, ils atteignent 800 à 1000 briques par jour grâce aux drogues et à l’alcool leur faisant perdre la conscience du froid et de la fatigue.
Ici, il faut se débrouiller pour survivre, pour étudier, pour se vêtir, etc., au sacrifice de l’organisme humain surtout pendant cette période de crise économique qui semble avoir d’abord été Congolaise avant d’être mondiale.
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Posté par congoleo le 29 août 2009

À Lubumbashi, le gouvernement provincial du Katanga créé un centre d’encadrement semi-ouvert de la Kasapa pour les enfants et jeunes de la rue. Dormant en sécurité, bien nourris, ils retrouvent petit à petit une vie normale et réintègrent parfois le foyer familial. Mais face à la pauvreté et à la violence, certains préfèrent rester dans ces centres.
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Posté par congoleo le 15 août 2009
Créée le 4 Août 1984, à Kipushi au Katanga en République Démocratique du Congo, la compagnie culturelle RUBIL-AFRICA comme troupe de théâtre a commémoré ce 6, 7 et Août 2009 son 25e anniversaire d’existence. Pendant un quart de siècle, sous une conduite artistique de son président Mr Yvon Mwanza Kibawa, RUBIL-AFRICA, cette école d’art dramatique et de comédie, s’est investi dans une éducation de la masse au travers des pièces théâtrales dont le contenu est une thérapie contre les maux de la société et anti-valeurs.
Sortie plusieurs fois lauréate aux différents festivals de théâtre organisés au Katanga dans les pièces : Monica et l’inceste, la pluie du matin, le travail notre providence, le Congo en 4 étapes, une lutte noble, … RUBIL-AFRICA s’est ainsi imposé sur l’échiquier provincial et national comme un cadre précis et garanti pour l’apprentissage du vrai art.
Etant donné que la classe, ce n’est pas un professeur et des étudiants. C’est un artiste et chacun des artistes qui la constituent, RUBIL-AFRICA se trouve ainsi une classe regroupant quatre catégories des acteurs dont, les professionnels, les permanents, les étudiants et les stagiaires. Capable de produire plus ou moins 76 spectacles chaque année dans plusieurs villes de la province du Katanga et d’autres provinces du pays, la compagnie a aussi joué le rôle dans le théâtre d’intervention sociale et d’éducation civique au pays comme ailleurs.
Transférée à Lubumbashi en 1994, où elle s’affilia à la Gécamines à SAS/SUD, RUBIL-AFRICA prit son adhésion comme membre de l’Alliance Franco – Congolaise de Lubumbashi et devint en ce même temps membre de la société civile du Katanga. 25 ans d’existence, 25 d’expérience, un quart de siècle d’amour du théâtre et de la culture.
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