Lubumbashi: Consommation des produits avariés, sommes-nous tous malades?

Nous les avons tous consommés, depuis la nuit des temps. Quel sera le sort collectif?

ALFC/Lubumbashi : Acquisition du Studio 100, début de la 3e session à l’école de langue avec pompe.

L’école de langue et de civilisation Française, de l’Alliance Franco Congolaise de Lubumbashi, vient d’être dotée d’un nouveau matériel pour un enseignement plus meilleur. « Studio 100 », Kit composé de livres pour élèves et guides pédagogiques, offert par le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’ambassade de France à Kinshasa.
Ceci vient rendre l’enseignement du Français plus adapté avec les méthodes plus vivantes et efficaces.
Cette acquisition a permis ainsi à l’école de langue de bien débuter sa 3 e session de cours (session du 13 juillet au 27 septembre 2009) à laquelle une participation active des apprenants nationaux et expatriés est signalée.
Dans une atmosphère détendue fondée sur l’échange et le dialogue, les professeurs encadrent un nombre important d’apprenants de tous les 4 niveaux (Alphabétisation, débutant, moyen et avancé).

Des produits avariés dans nos assiettes

« Le congolais ne meurt jamais de microbe », « le corps humain a besoin de microbe pour son bon fonctionnement », ce ne sont pas les arguments qui manquent aux congolais pour justifier le non respect de certaines règles élémentaires d’hygiène. Dans la province du Katanga, ils sont nombreux à consommer des produits avariés qui coûtent moins cher. Les maladies que cette attitude peut engendrer, c’est le dernier souci du Lushois.

Ce comportement a ouvert une nouvelle possibilité d’affaires pour certains opérateurs économiques sans scrupules. Ces derniers vendent purement et simplement des produits (importés) avariés en changeant leurs dates de péremption. Poulet, boites de conserve, biscuits et autres marchandises y passent. Boutiques et supermarchés de Lubumbashi surpris en flagrance viennent d’être scellés il y a quelques jours. Cette fermeture cause la rareté et la majoration du prix de certaines denrées de consommation quotidienne sur le marché.

« J’achetai ma marchandise au magasin Psaro à un prix trop abordable, mon bénéfice était considérable et significatif. Comme on vient de le sceller, cela est un coup dur pour mon commerce. Je dois donc majorer le prix pour gagner quelques choses », explique Mme Liliane Mwika, vendeuse de viande au marché central Mzee Kabila.

Joseph Kazadi, journaliste, parle lui d’une responsabilité partagée. Les services étatiques censés contrôler la qualité des produits mis en vente sont les premiers à fermer les yeux après avoir reçu de l’argent des opérateurs économiques.

La population, elle, ne sait quelle décision prendre face à cette situation. Le choix est à faire entre la nourriture moins chère et celle de bonne qualité. Les produits avariés sont les compagnons de leur quotidien depuis la nuit des temps. « Nous serions tous morts si lesdits avariés étaient nuisibles à la santé du congolais. Les autorités en savent, c’est pourquoi les mesures de sceller les magasins ne venaient toujours pas », ai-je entendu dire un Lushois.

Et si le congolais n’était vraiment pas vulnérable aux microbes ?

Le Katanga en marche

Tous en solidarité pour assurer le développement des entités au Katanga.

La SDK-ONGD: tout pour le développement intégral du Katanga

Comme l’indique sans ambiguïté son appellation, « Solidarité pour le Développement au Katanga », SDK se veut avant tout la porte-parole des populations de l’arrière-pays. En s’associant avec les forces vives comme les autres ONG ou associations ainsi que des personnalités connues et les chercheurs travaillant auprès desdites populations, les membres de l’ONG de développement comptent mieux atteindre l’objectif de développement autocentré, intégratif et participatif au Katanga et ailleurs.

Lubumbashi: Active Participation de la S.D.K. à la deuxième édition du Forum Social Congolais

La SDK a participé à la deuxième édition du Forum Social Congolais qui s’est tenue à Lubumbashi du 26 au 29 juin 2009. Plusieurs personnes des comités SDK Lubumbashi, Kolwezi, Manono, Kapanga, Kamina ont pris part à aux travaux du deuxième Forum Social Congolais à Lubumbashi. Cette ONG de developpement a été active pendant tous le Forum à travers des messages, conférences et expositions. Le Professeur MWEZE a été au four et au moulin, il a animé une conférence sur le developpement.

Après la clôture du Forum Social Congolais, la SDK a participé au défilé marquant le quarante neuvième anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance, en apportant les mêmes messages que pendant le Forum.

Spéciale 4ème édition du Festival Nzenze à Kalémie.

Le festival Nzenze est déjà sa 4è édition qui aura lieu à Kalemie du 10 au 12 Juillet 2009. Sous le thème: « La pêche et la culture pour la consolidation de la paix », les artistes (de Lubumbashi, Kalemie, Goma, Bukavu, Bujumbura) interprètes du style RNB, RUMBA, RAP, et GOSPEL se retrouveront sur le podium dans cette partie de la province.

AFCL: Soirée culturelle, honneur au Professeur Julien Kilanga.

Le Professeur Julien KILANGA, chef de division de la langue Française et des langues partenaires à l’Organisation Internationale de la Francophonie, honnoré au cours d’une Soirée culturelle ce 29 Juin 2009 ã l’Alliance Franco-Congolaise de Lubumbashi.

AFC- Lubumbashi:«Les dix mots pour dire demain», au cours d’une soirée culturelle.

Le thème pour l’édition 2009 de la langue Française est placé sous le signe de l’avenir. Il s’agit de montrer que demain peut se dire en Français et que notre langue dispose de toutes les ressources nécessaires pour s’adapter aux évolutions du monde.
Qu’ils relèvent de la science et des techniques ou qu’ils expriment un regard sur le monde, les dix mots choisis illustrent la capacité de notre langue à dire et à imaginer l’avenir.

-Ailleurs – Capteur – Clair de terre – Clic – Compatible – Désirer – Génome – Pérenne – Transformer – Vision.

Au cours de la soirée culturelle organisée par l’Alliance Franco-Congolaise de Lubumbashi en collaboration avec la compagnie culturelle RUBIL AFRICA en l’honneur de Monsieur Julien KILANGA,les dix mots ont été présentés et interprétés ce 29 juin 2009 au travers un récital de poèmes et une pièce théâtrale inspirée du thème de l’année.

Ces dix mots de l’édition 2009, sont des véritables indicateurs de la modernité, qu’ils aient été créés récemment ou qu’ils aient traversé les siècles pour s’adapter au monde contemporain. Ainsi le mot « compatible » est à la fois l’un des mots les plus anciens et les plus actuels de la liste : notamment au latin médiéval, il est repris par les nouvelles technologies. De même le mot « clic », onomatopée attestée depuis 1578, appartient aujourd’hui au vocabulaire d’internet à travers les expressions courantes « cliquer » ou « d’un simple clic ». Tendu vers l’autre, le nouveau ou « l’ailleurs » , le verbe « désirer » a conservé toute sa force depuis l’époque des troubadours.
Quant à « Transformer », forgé au XIVe siècle, il exprime les réalités physiques de notre monde en mutation. Toujours d’actualité, la maxime du philosophe Anaxagore « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » évoque aussi bien la recherche scientifique que la survie de notre planète. Les « capteurs », solaires ou autres, sont un moyen nouveau de produire une énergie « Pérenne ». A l’échelon infinitésimal, l’étude du « génome » est porteuse de grands espoirs pour l’humanité.